Cartes graphiques

N580GTX et R6970 Lightning : MSI modifie beaucoup au nom de l’overcloking

Les amateurs d’optimisation ont désormais deux nouvelles références de cartes graphiques chez le constructeur MSI, la GeForce N580GTX Lightning et la R6970 Lightning. Elles intègrent l’architecture Power4 et profitent d’un refroidissement maison, le Twin Frozr III.

La N580GTX Lightning et la R6970 Lightning sont deux solutions revues et corrigées des classiques GeForce GTX 580 et Radeon HD 6970.

GeForce GTX 580 Lightning et Radeon HD 6970 Lightning de MSI

MSI a apporté des modifications au niveau de l’alimentation avec un module PWM deux fois plus performant, une alimentation dédiée à la mémoire avec la présence d’un connecteur PCIe 8-Pins, l’utilisation de condensateurs Proadliser et de Mofset CopperMOS. Ces changements se rassemblent sous la dénomination d’Architecture Power4.

Le refroidissement est confié à une solution maison, le Twin Frozr III. Il se présente avec deux ventilateurs PWM de 9 cm, des caloducs et des hélices « Propeller Blade ». Selon le constructeur, la température en burn chute de 21 °C pour un GPU GeForce GTX 580 et 26 °C pour le GPU d’une Radeon HD 6970 face à un système de refroidissement classique.

Enfin dans son ensemble, ces deux cartes profitent d’une conception Military Class II où des Slid Cap accompagnent des Hi-c-CAP et des Super Ferrite Choke.

Caractéristiques techniques des GeForce GTX 580 Lightning et Radeon HD 6970 Lightning de MSI

La N580GTX Lightning est annoncée à 529 euros contre 389 euros pour le R6970 Lightning.

Il est dommage qu’autant de recherche et d’équipement soient uniquement dédiés à la pratique de l’overcloking qui, rappelons-le, augmente de façon importante le consommation d’un ordinateur, diminue l’espérance de vie du matériel et engendre une perte de garantie. Ne serait-il pas intéressant de proposer une carte équivalente, en terme de performance, à un modèle de référence mais avec une consommation électrique moindre et un silence de fonctionnement amélioré ?

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

2 commentaires

  1. Je me permet de réagir sur deux points que je trouve très contestables :
    Votre opinion sur l’overclocking me semble simpliste et donc fausse, dans plusieurs tests que j’ai pu voir sur le sujet (sur les processeurs), la conclusion était la même : tant que seules les fréquences de fonctionnement sont modifiées et pas les voltages, la consommation augmente dans des proportions assez limitées et le stress sur les composants est quasi nul (aucun changement de la durée de vie). Donc oui la consommation maximale augmente mais les performances augmentent dans le même temps et les performances par Watt consommé également.
    Une étude plutôt détaillée sur le sujet qui parle des processeurs :
    http://www.xbitlabs.com/articles/cpu/display/power-consumption-overclocking.html
    Je n’ai jamais vu d’étude de ce type sur l’overclocking des cartes graphiques mais votre commentaire sur l’overclocking en général n’est pas justifié.
    Un autre point : ces cartes n’ont pas le design de référence mais un refroidissement amélioré (moins de bruit à dissipation égale si la régulation est bien faite) et une alimentation plus performante (donc à-priori avec un meilleur rendement …). En quoi ces caractéristiques peuvent-elles vous chagriner face aux exigences minimum d’un design de référence ?!!!
    A ma connaissance bien que ce ne soit pas le but recherché, ce type de carte peut parfaitement correspondre à vos objectifs, un comparatif pourrait être intéressant (même puce graphique, modèle de référence face au modèle amélioré).

    1. Bonjour Gnyark,

      Nous sommes en accord avec vos remarques concernant les améliorations apportées. Elles ne peuvent, au final, qu’être de bonnes augures pour la stabilité, le silence et les performances en générale. Notre remarque ne s’adresse pas, en particulier à MSI, mais à l’idée de concevoir des produits “plus nobles” au nom de l’overcloking.

      Dans la logique des choses, un produit (carte graphique et processeur) dispose d’un design de référence de leur constructeur. Ce dernier est réalisé dans une optique de respecter des contraintes, des normes et surtout permettent d’assurer une fonctionnement correcte et une espérance de vie quantifiable.
      Si l’overcloking n’avait aucune conséquence sur un produit, pourquoi développer des produits particuliers, répondant à cette philosophie ? Pourquoi renforcer son alimentation, son refroidissement ?

      Nous voyons bien que les contraintes inhérentes à une augmentation des fréquences et des voltages doit être palliée afin d’apporter aux consommateurs une certaine sécurité. D’un autre coté, si l’overcloking n’avait aucune conséquence sur l’espérance de vie, pourquoi les constructeurs n’approuvent pas officiellement cette pratique en laissant valide la garantie ?

      Il faut également être honnête et accepter qu’un overcloking d’une carte graphique n’a de sens que si le reste de la configuration arrive à suivre. Dans ce cas et pour être logique, le processeur se doit d’être apte à faire face aux nouvelles possibilités offertes, et dans bien des situations ce n’est pas le cas. Dans l’hypothèse à cela le soit, est-il possible de réellement différencier un changement de FPS de 5 ou 6 images par seconde lorsque ce dernier est déjà très élevé ? Est-il justifiable d’augmenter sa consommation de plusieurs watts (dizaine de watts parfois) ou encore d’envisager de changer son bloc d’alimentation pour un modèle plus puissant afin de jouer à 55 FSP ou lieu de 48 FPS en très haute résolution ?

      Dans le domaine du processeur, les choses sont différentes puisque ici intervient une notion de rendement sans trop de risque de bridage par d’autres périphériques. Le rôle du CPU est de faire des calculs et sa consommation se place directement en relation au temps nécessaire pour le faire. De là arrive le rapport de Perf/Watt. Dans un prochain dossier nous allons étudier le cas des Core i5 2500K et 2500T et nous verrons que certes un TDP faible permet de diminuer une empreinte carbone mais pas dans tous les cas.

      Nous n’avons pas la prétention de condamner l’overcloking, un sport mondialement reconnu. Mais sa pratique a des conséquences sur le matériel, il réclame d’importantes connaissances et surtout se doit d’être mis en place dans une logique générale appliquée au PC afin que ce dernier soit homogène et cohérent et surtout conserve un ratio perf/watt amélioré et ceci est rarement le cas.

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