Microsoft est à l’origine de deux mises à jour problématiques pour son navigateur Edge. En l’espace d’un mois, l’entreprise est parvenue en enchainer des erreurs de mémoire insuffisante et l’installation sans consentement d’une mystérieuse application.
Tout a commencé au début du mois de mars avec la publication d’une première mise à jour pour Edge. Défaillante, elle a engendré des erreurs de mémoire insuffisante (OOM) sur de nombreux PCs même des configurations disposant d’une importante quantité de RAM. Devant la situation Microsoft a été forcé de retirer en urgence cette mise à jour.
Une seconde mise à jour a vu le jour durant les semaines suivantes avec une nouvelle un problème. Une entrée Microsoft Copilot de 8 Ko a été découverte dans la liste des applications installées de Windows 11. Une nouvelle fois la firme est intervenue en suppriment en urgence la mise jour. Depuis elle a confirmé qu’il s’agissait bien d’un bug tout rassurant les utilisateurs d’Edge. Cette mystérieuse application est inoffensive. Elle n’exécute aucun code en arrière-plan et aucune donnée utilisateur n’est surveillée et captée.
La firme ajoute
Les mises à jour Edge 123.0.2420.65, publiées le 28 mars 2024 et les versions ultérieures, peuvent installer de manière incorrecte un nouveau package (MSIX) appelé « Fournisseur de conversation Microsoft pour Copilot sous Windows ». Par conséquent, l’application Microsoft Copilot peut apparaître dans le menu Applications installées dans les paramètres. Il est important de noter que le fournisseur de conversation Microsoft pour Copilot n’exécute aucun code ou processus, et n’acquiert, n’analyse ou ne transmet pas de données liées au PC ou à son environnement à quelque titre que ce soit.
Ce package est destiné à préparer certains appareils Windows à l’activation future de Copilot et n’est pas destiné à tous les appareils.
Ces problèmes successifs révèlent-ils une précipitation du géant lors de publication de mises à jour ? Ses phases de test sont-elles suffisantes ? Ces questions sont importantes car en parallèle, la politique de « plus de publicité » se renforce en particulier du côté du menu Démarrer. Du coup la polémique est là et les critiques affluent jusqu’à d’anciens employés ayant travaillé sur Windows et n’appréciant plus l’approche de Microsoft.
