Politique et économie

iPad 4, iPhone 5, iOS 6 : le géant vacille… explications

En l’espace de quelques semaines, Apple a renouvelé de façon importante son catalogue. Considérée par beaucoup comme la marque numéro un en dehors de toute possibilité de concurrence, elle serait intouchable. Cependant plusieurs indices nous laissent à penser le contraire. Apple prend conscience que la concurrence est là, capable de l’ébranler et pire, sa réaction semble se faire dans la précipitation au détriment parfois de ses propres clients.

iPhone 5, iPad 4, Mini iPad ou encore iOS 6, voici quelques-unes des grandes nouveautés dévoilées il y a peu par Apple. Ces iDevices ne font pas l’unanimité bien qu’Apple se vante de ventes « record » depuis leurs lancements. Plusieurs indices  poussent à croire qu’il ne s’agit pas seulement d’un renouvellement logique de ses iDevices avec une mise en conformité avec les dernières tendances technologiques mais bel et bien d’un besoin de s’armer face à la concurrence qui signe innovation, prix et performance.

iPhone 5, le fruit d’une arrogance, mini iPad des prix élevés pour un affichage moyen.

iPhone5L’iPhone 5 n’a en soit rien de révolutionnaire et répond plutôt à une attente d’un public désireux d’un affichage plus grand. Nous avons ici un changement radical chez Apple qui ne créé désormais plus le besoin et semble suivre la concurrence. Même Steve Wozniak, le Co-fondateur de la marque, ne mâche pas ses mots concernant ce smartphone, c’est le fruit d’une « arrogance de croire qu’un pouce peut tout changer ! ».

L’apparition d’un Mini-iPad plus accessible, face à l’iPad seulement,  peut être perçue comme une stratégie afin de s’attaquer à un marché plus large. Il s’agit pourtant d’une première pour Apple qui concède que le « moyen gamme » existe. L’iPad classique serait-il menacé par la Nexus 10 de Google ou la Surface de Microsoft ? Pourquoi avoir mis à jour sa tablette vedette l’iPad 3, six mois seulement après son lancement ?

Si nous rajoutons que tout ceci se fait dans la précipitation ? N’y-a-t-il pas matière à se poser des questions ? Nous utilisons le mot précipitation car plusieurs indices nous poussent à le croire.

Apple est sous pression : La précipitation n’a rien de bon.

MapsTout d’abord l’application Maps d’iOS 6 est un désastre. Apple, de ses propres mots, a reconnu son inefficacité au point de conseiller ses propres clients à aller voir la concurrence.

L’iPhone 5 souffre de problèmes de finition et d’un revêtement trop sensible face aux aléas normaux d’une vie nomade obligeant à mettre en place après coup un renfort des contrôles qualité. Plus récemment, Sosh a officialisé des problèmes de fonctionnement de l’engin sans toutefois le mettre en cause directement.

L’iPad Mini est critiqué sur de nombreux points qu’il s’agisse de ses tarifs ou encore de son affichage avec une résolution loin de répondre aux attentes d’aujourd’hui. A cela si nous rajoutons que les premiers déballages de la tablette montrent qu’iTune 11 aurait dû sortir juste à temps pour son lancement, ceci fait beaucoup de coïncidence. Selon notre confrère d’igen, même Apple était convaincu de ce planning “au point d’indiquer sur le packaging de sa petite ardoise que cette version est nécessaire pour la synchronisation avec un Mac ou un PC “.

Tout ceci interroge. Problème de finition, applications non finalisées, manque d’innovation sont  là. Apple joue-t-il avec le feu ? Est-il inquiet au point de se précipiter face à une concurrence toujours plus agressive et innovatrice ?

Et vous quel est votre sentiment sur la question ?

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

9 commentaires

  1. Normal, les produits apple ont toujours été bien finis mais inférieurs à la concurrence en terme de fonctionnalité ou puissance. Aujourd’hui ils ne se sont toujours pas alignés mais leur finition baisse, l’arrogance et les superlatifs ne suffiront peut être plus .

  2. Apple se permet de pratiquer des prix astronomiques
    Alors que ses coûts de production sont misérablement bas car bases sur l’exploitation sans limite de la misère humaine.
    L’engouement général pour ses produits, souvent totalement déraisonnè,
    Mais bien maîtrisé par la marque, lui laisse croire à une sorte d’eldorado sans limite , mais cette arrogance n’est pas sans risque, et il est certain que la planète survivrait sans problème à la disparition d’APPLE

  3. Bof. Collections d’opinions et de faits juxtaposés. Peu d’analyse. À propos Maps fonctionne très bien, je m’en sers tous les jours sans problème.

  4. Xaossilia, c’est pas comme si Apple avait drivé 90% des usages mobiles ces 5 dernieres années.

    Mainpon, parle de chose qu’il ne comprend pas et qu’il ne connait pas.

  5. qu’est ce qu’il ne faut pas lire comme conneries dans les commentaires quand même… Yen a vraiment qui n’ont rien dans le ciboulot, ils n’y connaissent rien et affirment n’importe quoi ! Franchement c’est grave… Quand je lis le commentaire de Xaossiia par exemple… Mais quel con franchement o_O

  6. Franchement, Steve nous a habitués à mieux et on en avait pour notre argent! J’ai encore 5 appareils de l’ère Jobs qui tournent nickel chez moi et même mon MBAir acheté il y a un an et demi, la concurrence n’a toujours pas fait mieux (même juste au niveau hardware). Le ratio de budget R&D n’est plus ce que c’était, du coup, à 2,2% contre 14% chez google pourquoi attendre de l’innovation là où il n’y en a plus. Ed Conway, dans sa lettre d’adieu, a bien résumé ce qui reste d’Apple surtout au niveau de sa stratégie mobile…

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