Politique et économie

La tablette tactile a-t-elle vraiment un avenir ? Les ventes enregistrent une baisse importante

Les tablettes tactiles ont-elles un avenir ? La question est posée face aux derniers statistiques au sujet de leur vente. La demande s’essouffle et l’intérêt du consommateur semble faiblir.

Tablette Tactile

Il y a quelques années, la tablette tactile est apparue sur le marché comme une véritable révolution, capable, à l’époque, pour certains analystes, de tout chambouler et de reléguer nos vieux ordinateurs au triste sort « d’antiquité ». Les mois sont passés et la demande semble s’essouffler.

Tablette tactile, les ventes mondiales sont en recul.

Selon les derniers chiffres proposés par le cabinet d’études IDC, le deuxième trimestre 2015 n’a pas été une bonne période pour Samsung et Apple en matière de tablettes tactiles. Les firmes ont enregistré un recul de leur part de marché respective. Apple a chuté de 27,7% à 24.5% contre 18% à 17% pour Samsung. De manière globale, 44,7 millions d’appareils ont été vendus dans le monde, soit une baisse non négligeable de 7 % (ou 3,3 millions) face à la même période l’année dernière.

Les premières analyses autour de ses résultats donnent plusieurs explications comme

  • Une compétition entre appareils de tailles différentes
  • Un intérêt limité du consommateur à vouloir changer de modèle chaque année, à l’image du segment des smartphones,
  • Un manque important d’innovation entre chaque génération de modèle.

La partie n’est peut-être pas perdue puisque les nouveaux facteurs de forme comme les solutions 2 en 1 ont la possibilité de combattre ce déclin. Ce sont des appareils qui peuvent être utilisés soit comme une tablette soit comme un classique ordinateur portable épaulé d’une souris et d’un clavier. Leurs points forts résident dans leur souplesse et leur richesse d’utilisation. Il y a également l’espoir des tablettes à écran souple capable d’être plié cependant les prototypes se font rares et les écrans courbés ne semblent pas impressionnés plus que cela le grand public.

La tablette va-t-elle perdurer ? Qu’en pensez-vous ?

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

7 commentaires

    1. Sauf qu’un EeePC 901 16GB de 2008, passé de XP à Debian, rends toujours les mêmes services.

      Une tablette n’a aucun suivi logiciel.

      Ce même netbook a permis quelques évolutions peu coûteuses: Changer une barette de DDR pour doubler la mémoire ; Une carte wifi plus puissante en TX et sensible en RX qui permet de s’accrocher à des points d’accès à plusieurs centaines de m quand une tablette devra être juste a côté.

      Il n’y a bien que le SSD qu’il n’est pas économiquement intéréssant de remplacer: Le mSata n’existait pas et Asus avait dû bidouiller pour faire passer un Sata sur un PCie.

      => pas standard, c’est resté cher.

      Le même remis au gout du jour et ayant gardé des possibilités de mise à jour (donc pas une architecture tablette+dock, ou l’on hérite malheureusement du problème tablette bien scellée), j’achète de suite.

      Une tablette, a part jouer à “candy cruche”, cela ne sert a rien: Les smartphones font le job et pour lire, une liseuse est moins chère, se tiendra des jours loin d’une prise tout en étant reposante à lire et utilisable en extérieur.

      Et c’est bien pour ces raisons que tout le monde se détourne du concept.

      Le netbook avait dû lui être tué par le duo Intel (qui n’a plus fait évoluer ses gammes atom jusque récemment) et Microsoft (avec des restrictions hardware débiles pour ses licences XP-ULPC puis Seven-Starter: 1024*600, 1GB max!).

      Ce duo pensait que cela cannibalisait les ultraportables et ultrabook pourtant plus gros et chers. Ils y ont gagné de perdre ce marché au profit (temporaire) de tablettes sans processeur Intel ni Windows… puis de smartphones qui ont depuis comblé le gap.

      Au final, des ultrabook bien trop chers pour les sortir sur le pouce à la terrasse d’un café faisaient un ultraflop… et aux USA, google en profitait aussi avec ses chromebooks.

      1. @lym et @lounux,

        Il ne faut pas reprocher aux tablettes votre manque d’imagination en matière d’usage. 😉

        Pour ce qui est des Netbook, ce qui était valable auparavant est de moins en moins vrai actuellement pour ce qui est de l’évolution du hardware, et cela n’a strictement rien à voir avec soit disant l’héritage des tablettes.
        Si avec les produits d’anciennes générations il était possible de changer la RAM, plus ou moins le HDD et rarement les autres éléments, il reste impossible de changer les misérables Atom de premières générations et encore moins les dalles en 1024×600, non tactiles qui plus est. Les rares qui avaient une dalle tactile étaient vendues avec des dalles résistives, même avec les mini PC à plusieurs milliers de dollar presque impossible à recycler de nos jours.
        Dans le haut de gamme, je possède toujours dans un fond de panier un Fujitsu P1610, un Asus U1F, ainsi que 3 Netbook plus ou moins évolués qui attendent toujours que je leurs trouve une seconde vie… 🙁

  1. Comme j’ai l’habitude de le dire une tablette est susceptible de faire tout ce qu’un ordinateur est capable de faire… mal!
    Donc l’avenir est sans doute un compromis entre tablette et téléphone pour en justifier la continuité sur le marché histoire de disposer d’un matériel polyvalent et de tuer l’idée d’Apple qui consisterait à persister de décliner le même appareil pour chaque usage MP4/Tablette/Phone.

  2. Se poser la question de l’avenir des tablettes et d’une baisse éventuelle de leurs ventes est un non sens.

    D’une part, il est évident qu’il s’en vendra toujours moins que des smartphones, mais ils continueront à se vendre… sous une forme ou une autre… au détriment des PC traditionnels !

    Simplement ils évoluent au point de ressembler aux netbook par effet “d’hybridation” puisqu’ils rassemblent les avantages des uns et des autres, avec les mêmes désagréments pour les uns comme pour les autres, c’est à dire la non évolutivité du matériel : contrainte économique et obsolescence programmée des constructeurs, même si le gouvernement français tente d’y remédier…

    Ce que l’on constate, c’est que les tablettes tactiles permettent depuis quelques temps d’accoler le plus souvent un dock clavier (plus ou moins évolué), soit d’appairer le couple clavier/souris filaire ou bluetooth en offrant une meilleure résolution, un poids moindre (qu’un PC portable) et pour un prix relativement dérisoire. Pour les plus geeks, il est possible de remplacer Android par un Linux Arm, et à fortiori si le Soc est de type Intel. Mais bon, Android continuera également d’évoluer par la force des choses en direction d’un usage bureau.

    Les Netbooks eux deviennent de moins en moins évolutifs (éléments soudés à la carte mère) avec des spécifications à la ramasse car sauf quelques rares exceptions, ils conservent les mêmes tares que ceux des générations précédentes : résolutions faiblardes (du HD en grandes majorité, 1280×800 ou 1366×768 au lieu du traditionel 1024×600 du début), peu de RAM (2 Go en moyenne au lieu de 1 Go), presque plus de possibilité de changer le stockage, ni des autres composants comme le wifi ou le BT, un OS Windows 8.x/10 qui même s’il a un peu changé reste un mastodonte comparé à Android, iOS, Chrome OS et par conséquent il grève les les performances du hardware.
    Un prix public qui reste équivalente ou au dessus du prix d’une tablette moyen de gamme.
    L’Asus T100 et ses équivalents en sont le parfait exemple.

    A l’opposé et en dehors des “power users” (dont les gamers font partis) et des pro, qui a encore réellement besoin d’un PC portable de plusieurs kilos ou d’un ordinateur de bureau de plusieurs dizaines de kilos avec des spécifications hardware toujours plus indécentes ?

    On peut même faire le pari que sur le long terme, les professionnels utiliseront des tablettes tactiles (avec ou sans dock clavier) raccordées au “Cloud” de leurs entreprises, tout au moins pour les professions qui n’auront pas/plus besoin d’avoir la puissance d’un véritable PC.

  3. J’ai toujours dit que les tablettes, ça ne servait à rien, que c’était des smartphones en moins bien (donc autant acheter un smartphone).
    Pour bosser j’ai besoin d’un clavier. Je ne me vois pas écrire sur une tablette. Et quand je suis à la bibliothèque, je ne vois personne avec des tablettes, ils ont tous des portables. On ne peut rien faire avec une tablette.
    Ce qui me stupéfait, c’est qu’entre le moment où les premières tablettes sont sorties, et que je disait que ça ne servait à rien et qu’elles n’aurait aucun succès, et maintenant, que les gens se rendent compte que ça ne sert à rien, elles se sont quand-même écoulées à des centaines de millions d’exemplaires. Comment les gens peuvent-ils être idiots au point d’acheter des trucs dont ils n’ont pas besoin, juste poussés par la publicité et la pression sociale ?

  4. avec une tablette, on ne peut rien faire à part la donner à des enfants pou qu’ils jouent à de petits jeux vidéos. Le côté tactile ne sert à rien dur ce type de format. Un téléphone suffit largement.
    Les tablettes vont s’effondrer avc leur système d’exploitation pitoyable et bridé (ios) avec un fichier géré par application. Même android n’est pas à la hauteur. Juste bon pour un téléphone.
    Pour les pc , certains doivent en avoir un usage très léger tel Loulnux qui doit juste aller sur internet et sur amazon acheter, un vrai consommateur. Pour un peu de création , la tablette est à oublier (manque de puissance, application misérable en comparaison des vrais logiciels de montage ….et le côté tactile n’est utiliser par aucun professionnel ou particulier qui fait autre chose que d’acheter.

    Le smartphone comme on pouvait le penser suffit et les pc ont beaux jours devant eux chez les particuliers avertis et en milieu professionnel.
    La tablette a de beaux jours pour les bobos qui la montrent du matin au soir sans rien faire dessus.

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