L’avènement d’Internet a changé en profondeur les relations sociales entre les individus. Il a apporté une masse d’informations et autorisé des échanges entre les quatre coins de la planète. Le téléchargement dit « illégal » fait partie de ces révolutions profondes. Il concerne la musique, le cinéma mais également et c’est moins connu les polices de caractères.
Le téléchargement dit illégal fait partie des usages courant d’Internet. Cette réalité demande de revoir en profondeur des systèmes, en place depuis de décennies, afin de préserver les droits d’auteurs. Il s’agirait d’un véritable cheval de bataille pour certains surtout si le souhait de ne rien changer fait partie des prérogatives. Depuis plusieurs années, il a été avancé une menace pour le 7ème art et le secteur de la musique. Il faut cependant constater que ces derniers sont toujours là. Le principal problème avec le téléchargement illégal est de trouver un moyen de préserver les droits d’auteurs.
Dans une tribune d’expert, Jean-Michel Laurent, représentant France d’Extensis explique que les polices de caractères font partie des victimes. La préservation des droits d’auteurs concerne aussi les graphites.
Il explique
« Essentielles à chaque conception, les polices de caractères sont, elles aussi, menacées par ces pratiques malveillantes. Le travail du graphiste repose sur deux notions : les polices comme partie intégrante du processus de création et la nécessité de sauvegarder et de protéger l’œuvre des créateurs de polices sans quoi le devenir de nombreux artistes s’en trouverait menacé. »
Selon lui
« les polices de caractères n’ont jamais été aussi convoitées et téléchargées illégalement. Des pirates, souvent peu informés ou scrupuleux sur la législation qui encadre les polices de caractères, ne cessent de les utiliser sans licences. »
Il rappelle alors
« En réalisant ou en utilisant une copie non autorisée de polices de caractères, les utilisateurs ou les entreprises s’exposent à de lourdes amendes et poursuites pénales. »
L’une des explications derrière ce téléchargement illégal de police de caractère serait liée au fait que
« les licences de polices et leurs conditions d’utilisation sont propres à chaque fonderie et donc complexes à mettre en œuvre. Il est donc important de proposer aux entreprises de l’aide dans la mise en place d’un gestionnaire de polices de caractères et d’effectuer un travail de vulgarisation des process […] L’idée étant de proposer une solution clé en main : lever les freins rencontrés par les clients lors de l’achat et la mise en place, d’optimiser les ordinateurs et les logiciels afin que les polices de caractère fonctionnent le plus rapidement et le mieux possible. »
Il conclue alors
« L’ensemble des acteurs de la chaîne de création se mobilise contre ce piratage moderne et entend protéger une toute nouvelle forme de capital. »
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