Microsoft, Adobe et Google quittent la Russie

Plusieurs géants de la High Tech comme Microsoft, Google ou Adobe sont confrontés à une nouvelle loi en Russie qui les poussent à délocaliser leur activité. Vladimir Poutine a mis en place l’obligation de stocker les données des utilisateurs recueillies sur des serveurs locaux et non extériorisé.

Microsoft a été le premier à prendre cette décision en déplaçant son équipe de développement Skype de Moscou à Prague. Adobe de son côté est allé encore plus loin en arrêtant toute ses activités. La firme a expliqué qu’elle n’avait pas  réellement besoin d’un siège local dans le pays  et que son activité peut être réalisée grâce à la puissance du cloud.  C’est désormais au tour de  Google de prendre le même type de décision selon ITWire. La firme de Mountain View déménage toutes ses équipes de recherche et développement basées dans le pays. Cette fuite en avant ne devrait pas s’arrêter là puisqu’il est évoqué que Twitter et Facebook devraient faire la même chose.

La Russie veut un hébergement local des données.

Cette décision de plusieurs entreprises de la High Tech de quitter la Russie n’est pas vraiment une surprise. Vladimir Poutine a annoncé un plan pour la mise en place de nouvelles réglementations touchant au stockage des données. Elles devront se faire dans des infrastructures locales et ce dès cette année.  Poutine justifie cette loi en accusant des sociétés comme Google et Microsoft de collecter les données de ses utilisateurs et de le remettre à la CIA. Bien que rien ne permet de l’affirmer, les lois américaines sur la coopération obligatoire des sociétés privées avec les renseignements est explicite tandis que l’affaire  « Edward Snowden » ne peut que renforcer cette idée.

Les autorités Russes recommandent désormais d’éviter d’utiliser les produits proposés par ces firmes en raison de leur développement pour pouvoir tout contrôler.   M. Poutine va cependant plus loin en critiquant même certaines activités de son pays comme le moteur de recherche Yandex qui basé aux Pays-Bas, auraient des intentions peu louables.