Science et technologie

Microsoft, après le Cannabis, les moustiques

Microsoft est un géant capable d’investir dans différents secteurs. Nous vous parlions récemment de son partenariat avec la start-up Kind Financial autour de la traçabilité  de la vente de Cannabis aux Etats Unis. La division recherche de l’entreprise travaille de son coté sur un piège à moustique.

Project Premonition. Photo credit: Brian Smale.

Aussi surprenant que cela puisse paraitre, Microsoft investit dans une machine capable de piéger les moustiques. Elle fait partie d’un programme plus important, le projet « Premonition ».

Selon la firme, sa machine est “la plus grande innovation dans la technologie pour piéger” depuis des décennies. Son objectif est de faire gagner beaucoup de temps aux entomologistes en automatisant certaines taches faites auparavant manuellement.

Projet Premonition, piéger certains moustiques

Ce piège à moustique a été déployé à Houston lors des étapes initiales d’un programme pilote. Il permet aux experts de recueillir que des types bien spécifiques de moustiques, et non tout un arsenal d’insectes et autres bestioles. Sans un tel piège, les entomologistes seraient obligés de procéder à un tri manuel afin de ne collecter que les moustiques concernés par leurs études.

Dans ce cas, il s’agit de moustiques susceptibles de transmettre le virus Zika.

Le piège est alimenté par deux microprocesseurs tandis que son alimentation est assurée par un système de batteries. L’ensemble tente de capturer des types spécifiques de moustiques sur la base de données fournie par les entomologistes. La machine analyse une série de facteurs puis une étude dans le cloud est effectuée autour de toutes les données téléchargées afin d’avoir un profil précis des cibles. La machine évolue et apprend afin d’améliorer ses capacités de détection afin de ne capturer que les moustiques recherchés par les scientifiques.

Microsoft indique

“Les chercheurs envisagent l’usage des premiers pièges à moustique dans les régions éloignées, en dehors des grandes cités. Ensuite, ils vont utiliser les dernières avancées en biologie moléculaire et les capacités d’apprentissage de la machine pour analyser le contenu de ces moustiques afin de savoir si ils sont porteurs de nouvelle maladie, potentiellement dangereuse pour l’humain”

Ce projet est encore à ses débuts, mais les premiers résultats sont annoncés comme optimistes.

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

2 commentaires

  1. Oh wow quelle manque de lucidité à mon avis; Ils feraient mieux de baisser le prix de leur Windows pour en vendre plus… tout simplement, quand je pense que Linux est gratuit et bien plus solide, seulement certains devellopeurs le boudent encore.

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