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Test de l’A8-7650K, un APU plein de ressources

APU Kaveri A8-7650K, les présentations.

Le dernier né de la gamme Kaveri se nomme l’A8-7650K. Il profite de l’architecture x86 Streamroller, d’une solution graphique iGPU Radeon R7 disposant de 6 Compute Units GCN, d’une prise en charge du PCIe de troisième génération et de l’HSA (espace mémoire partagé pour le processeur et la solution graphique).

Il s’exploite sur un socket FM2+ compatible avec les APU Trinity et Richland FM2, attention toutefois l’inverse ne fonctionne pas.

Une carte mère FM2 ne prend pas en charge kaveri (la puce n’entre pas physiquement dans le socket). Nous sommes face à un APU quatre cœurs (deux modules qui représentent deux cœurs de calculs se partageant le front-end, l’unité de calcul en nombre flottant et le cache L2).

Sa fiche technique annonce une fréquence de base de 3,3 GHz pour un mode boost à 3,7 GHz tandis que l’enveloppe thermique est élevée, avec 95 Watts annoncés. Ceci demande donc une solution de refroidissement en relation surtout si l’overclocking est envisagé. Sur ce point, AMD propose un coefficient multiplicateur débloqué, de quoi simplifier cette pratique.

L’A8-7650K profite également de l’HSA, contraction de l’Heterogeneous System Architecture. L’idée est de permettre, dans certaines conditions, l’exploitation de la puissance GPU afin de la combiner avec celle de la partie CPU. L’objectif est d’augmenter significativement la puissance car un GPU est élaboré pour un certain type de calculs ce qui le rend bien plus efficace qu’un processeur (CPU) dans certaines situations notamment lors de l’usage de l’OpenCL. Il faut cependant plusieurs conditions dont une optimisation du code de l’application ce qui est malheureusement encore assez rare. LuxMark et Musemage permettent cependant de se rendre compte du potentiel. Le premier exploite l’API OpenCL pour exécuter des calculs de rendu 3D. Il est possible de travailler uniquement avec le GPU, le CPU ou encore les deux en même temps (idéal pour se rendre compte de la différence de performance qu’il existe entre un processeur et une solution graphique). Mieux encore, ce benchmark existe sur différents environnements comme Linux, OS X et Windows. Il livre un score et des indices de valeurs Samples/sec et Rays/sec. De son côté, Musemage permet la retouche photo optimisée OpenCL.

Voici les résultats.

Sous LuxMark, des gains sont observés dans les deux scènes (SALA et ROOM). L’exploitation du GPU en complément de la partie CPU, permet de passer d’un score de 170 à 318 lors du rendu de la première scène contre un passage de 99 à 147 pour la scène Room.

Sous Musemage, nous avons affaire à des temps en seconde. Sans l’exploitation de l’OpenCL, la fusion HDR de cinq images demande 37,29 secondes contre 22,5 secondes en OpenCL. Le gain n’est donc pas négligeable !

Carte mère Asus A68HM Plus.

Pour ce dossier, nous avons utilisé une carte mère Asus, la A68HM-Plus. Cette solution s’architecture autour d’un chipset A68H.

Elle dispose d’un socket FM2+/FM2 et de deux emplacements DDR3.

Il est possible d’installer un maximum de 32 Go en mode dual Channel à des fréquences allant de 1333 à 2400 MHz (en OC).

La carte dispose des sorties vidéo HDMI ( 4096 x 2160 en 24 Hz / 1920×1200 en 60 Hz), Dual-DVI (2560 x 1600 à 60 Hz) et VGA (1920 x 1600 à 60 Hz). Son équipement repose sur un port PCIe 3.0 x16, un port PCIe 2.0 x1 et un PCI.

Le chipset A68H prend en charge quatre ports SATA 6 Gb/S (mode RAID 0, 1, 10 et JBOD) dont deux sont positionnés à 90 °. La partie réseau est confiée à une puce Realtek 8111GR et l’audio à une solution Realtek ALC887 (le layout de la carte s’accompagne d’un rétro-éclairage autour de la puce). Asus complète cet ensemble avec une puce ASMedia 1042 pour profiter de deux ports USB 3.0 supplémentaires. Il complète les 8 ports USB pris en charge par le chipset dont deux sont en USB 3. 0.

Elle se dote également d’un port PCIe 3.0 x16, un port PCIe 2.0 x1 et uin PCI.

Enfin, cette A68HM Plus dispose de plusieurs technologies maisons et modifications. Citons par exemple la présence du DIGI+VRM (alimentation de type 3+2 phases) ou encore l’utilisation de condensateurs de haute qualité (espérance de vie plus de deux fois supérieure à des condensateurs classiques).

Côté organisation du PCB, Asus propose un ensemble bien pensé. Nous avons cependant une disposition des connectiques boitier (aux côté des deux ports SATA à 90 °) qui peut gêner la mise en place d’une carte graphique au format double slots. L’opération n’est pas impossible mais il faut surtout ne pas forcer.

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Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

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