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NF-A15 PWM, NF-A14 FLX et NF-A14 ULN : Noctua s’attaque aux 140 mm

Il n’est pas simple de tester un ventilateur car il doit être évalué en dehors de tout contexte spécifique afin d’avoir des résultats généralisables. Son utilisation sur un ventirad tierce ou dans un boitier vont être à l’origine de résultats dépendants de la nature même de ses composants. Il se peut qu’avec d’autres références nous obtenions des scores tous autres.

Il faut donc trouver une méthode où chaque référence fonctionne dans des conditions « neutres ». Ce n’est pas facile… Dans notre dossier, les températures sont dépendantes du radiateur, un Dark Rock 2, tandis que l’évaluation du débit d’air, exprimé en CMM (mètre cube par minute) et la vitesse en km/h de l’air sont attachées à notre protocole. Nous obtenons cependant un classement de différentes références utilisées qui se vérifie lors du test pratique de refroidissement processeur ?

Après discussion avec Noctua, il ressort qu’il est quasiment impossible d’obtenir des valeurs de débits d’air identiques à celles annoncées dans les fiches techniques. Noctua nous indique que ceci est logique car ces données sont obtenues dans des conditions très particulières au travers d’une installation à plus de 100 000 euros.

Pour évaluer les NF-A15 PWM, NF-14 FLX et NF-A14 ULN, nous avons choisi deux terrains de travail avec d’un côté des mesures classiques de demandes énergétiques, de vitesse de rotation et de nuisances sonores et de l’autre un test pratique nommé « Etat d’urgence ».

Les vitesses de rotation :
La vitesse de rotation exprimée en rpm est relevée par voie logicielle via l’application CPUID Hardware.

Nuisances sonores :
Les nuisances sonores sont mesurées par un sonomètre placé sur un pied à 25 cm de chaque ventilateur. Le ventilateur est positionné à la verticale sur un support en mousse.

Consommations électriques :
Pour chaque test, nous avons sélectionné quatre valeurs de tension : 5 Volts, 7 Volts, 9 Volts et 12 Volts, obtenues à l’aide d’un voltmètre et d’un rhéobus Zalman : le ZM-MFC1 Plus. Les consommations sont relevées, ventilateur à l’air libre. Il combat ainsi que la résistance de l’air de notre pièce.

Températures – état d’urgence – :
Le ventilateur est à l’arrêt. Nous lançons huit sessions de CPUBurn. La température du processeur monte. A 80 °C, le ventilateur, en 12 Volts, est placé en contact avec le radiateur. Nous relevons alors les températures toutes les 10 secondes durant 1 minute et 40 secondes.

Débit d’air et vitesse de l’air.

Le ventilateur est placé à l’entrée d’un tube en aluminium d’une longueur de 1 mètre et d’un diamètre de 180 mn. Il s’accompagne de mousse pour obstruer toute ouverture possible entre son cadre et les parois du tube. Le tube est placé de niveau à l’horizontale grâce à l’utilisation d’un laser Bosch. A l’autre extrémité, nous relevons les données à l’aide d’un anémomètre Extrech Instruments AN100. Pour chaque tension, 20 mesures sont faites et la moyenne est calculée.

Voici la configuration choisie: