Science et technologie

La fonte de la banquise arctique, une bombe à retardement économique

Une équipe de scientifique tire la sonnette d’alarme. La fonte de la banquise arctique serait une véritable “bombe à retardement” qui couterait non pas quelques milliards à l’économie mais 60 000 milliards de dollars ! La menace d’un rejet massif de méthane est avancée.


Des chercheurs de l’Université de Cambridge et de l’Université d’Erasmus aux Pays-Bas signent une étude assez alarmante sur les conséquences de la fonte de la banquise arctique malheureusement espérer par beaucoup d’investisseur devant les ressources en gaz et en pétrole qu’elle permettrait d’atteindre.

la fonte de la banquise arctique une bombe à retardement économique.

Selon leur calcul, la fonte du permafrost sous la Mer de Sibérie Orientale serait accompagnée d’un rejet de 50 gigatonnes de méthane, un gaz au pouvoir de réchauffement vingt fois supérieur à celui du CO2. Les conséquences seraient catastrophiques selon Gail Whiteman, un auteur du rapport, qui évoque alors  « une bombe à retardement économique ».

Ce rejet de méthane dans l’Arctique pourrait accélérer la fonte des glaces et participer à une accélération du changement climatique ce qui au final coûterait à l’économie mondiale près de 60 trillions de dollars au cours des dix prochaines années soit quasiment un PIB mondial

Pays en développement seraient rudement touchés.

L’article, publiés mercredi 24 juillet dans la revue Nature,  évoque pour les pays en développement des phénomènes climatiques extrêmes, comme des inondations, des sécheresses et une dégradation de la santé humaine tandis. Ce phénomène pourrait nettement rapprocher la date de prévision d’une élévation de 2°C de la température mondiale moyenne, 2035 est évoqué.

Arctique : des ressources bien négligables face aux conséquence.

Les experts estiment que l’Arctique cache 30 % des réserves de gaz et 13 % des réserves de pétrole mais les scientifiques évoquent que les bénéfices espérés seraient sans comparaison devant le coût d’un tel désastre. Chris Hope et Peter Wadhams, de l’université de Cambridge, et Gail avancent “Les possibles bénéfices se comptent en dizaines de milliards de dollars ; nous, nous parlons de milliers de milliards de dommages et de coûts“.

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

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