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Alder Lake-S et l’OC BCLK, Intel n’est pas content et le faire savoir

Depuis leur annonce officielle, certains processeurs Core de 12ième génération non K sont la cible d’overclockings intéressants. Cette situation n’enchante pas le géant Intel.

Ce n’est pas étonnant qu’Intel n’apprécie pas la prouesse de certains utilisateurs avertis en quête d’optimisation. Les puces Core de 12ième génération non K sans censées ne pas être adaptées à ce type de pratique. Dépourvues de coefficient multiplicateur débloqué leur overclocking est normalement impossible ou extrêmement limité.

Core de 12ième génération non K, l’OC BCLK fonctionne à merveille

Processeur Intel Core i5-12400
Processeur Intel Core i5-12400

Dans la pratique les retours sont différents puisqu’une action sur la fréquence BCLK semble fonctionner à merveille avec certaines références comme le Celeron G6900 et le Core i3-12100. Du coup nous avons des processeurs « bon marché » capables de fonctionner à des fréquences beaucoup plus élevées que celles autorisées par Intel. La firme n’est donc pas contente car il y a un certain danger pour les ventes de ses puces plus « haut de gamme » offrant normalement des performances supérieures.  

Intel a donc émis un avertissement en indiquant

“Les processeurs Intel non-K de 12e génération n’ont pas été conçus pour l’overclocking. Intel ne garantit pas le fonctionnement des processeurs au-delà de leurs spécifications. La modification de la fréquence d’horloge ou de la tension peut endommager ou réduire la durée de vie utile du processeur et d’autres composants du système, et peut réduire la stabilité et les performances du système.”

Selon les retours, les puces Alder Lake d’entrée de gamme semblent disposer d’un important potentiel d’overclocking si une bonne carte mère est de la partie. Elle doit disposer d’un générateur de fréquence externe et proposer un réglage du BCLK sur les processeurs non K. Dans ces conditions des Overclockers Pro ont déjà réussi à atteindre des fréquences supérieures à 5,3 GHz avec le Celeron G6900. En sachant que la puce turbine de base à 3,4 GHz, il s’agit d’un gain de 57% !

Il est dit qu’Intel travaille sur la question pour déployer une protection afin de limiter cette capacité d’overclocking.

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

3 commentaires

  1. “La firme n’est donc pas contente car il y a un certain danger pour
    les ventes de ses puces plus *haut de gamme* offrant normalement des
    performances supérieures.”

    Intel n’a vraiment pas de quoi s’offusquer puisque les puces haut de
    gamme disposent physiquement d’une quantité de mémoire cache plus
    importante assurant des performances supérieure à fréquence fixée tout
    en étant garantie 3 ans pour les versions boîte.

    Par ailleurs, Intel se moque complètement de ses clients car
    l’overclocking de ses puces annule la garantie commerciale tandis que
    le fondeur en fait la promotion via les fonctionnalités Turbo Boost
    et Memory Boost.

    1. On parle bien d’overclocker un processeur d’entrée de gamme style
      Celeron ou Pentium Gold destiné à la bureautique?

      Je ne vois vraiment pas en quoi overclocker un processeur anémique
      freine l’achat de processeurs haut de gamme… à moins que le haut de
      gamme n’a de haut que son tarif justifié par un débauche de transistors
      allouées à une grande quantité de cache L3 et multitudes de coeurs
      dont l’efficacité calculatoire tend vers zéro.

      Si tel est le cas alors Intel ferait mieux de réfléchir à améliorer
      l’efficacité de ses processeurs plutôt que se plaindre de
      l’overclocking d’un processeur d’entrée de gamme qui serait plus efficace
      pour l’utilisateur lambda.

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