Intel traverse une période difficile en particulier sur le marché des centres de données. Longtemps leader incontesté avec ses processeurs Xeon, l’entreprise voit aujourd’hui son influence s’effriter face à une concurrence toujours plus agressive.
Selon l’analyste de Sravan Kundojjala, les ventes de processeurs Xeon ont atteint leur plus bas niveau en 13 ans, chutant à moins de 50 % du volume enregistré lors du pic de 2021. Un déclin qui reflète les difficultés du géant américain à s’adapter aux nouvelles dynamiques du marché.
L’ascension d’AMD est l’un des principaux facteurs de cette perte de vitesse. Avec sa gamme de processeurs EPYC, la firme semble de plus en plus séduire les entreprises en quête de performances accrues et d’une meilleure efficacité énergétique. En repoussant les limites du nombre de cœurs par socket et en optimisant le rapport performances par watt, AMD s’est imposé comme un choix attractif face à Intel.
Consciente de ce retard, la direction d’Intel ne se voile pas la face. Lors d’une récente conférence téléphonique sur les résultats, Michelle Johnston Holthaus, co-PDG par intérim, a reconnu que l’entreprise devait encore combler l’écart avec ses rivaux, malgré les promesses de ses futures architectures Granite Rapids et Clearwater Forest.
[ Selon l’analyste de Sravan Kundojjala, les ventes de processeurs Xeon
ont atteint leur plus bas niveau en 13 ans, chutant à moins de 50 % du
volume enregistré lors du pic de 2021. ]
Vive l’analyse fécale sponsorisée d’un micro-entrepreneur issu du tiers
monde dont la méthodologie au culot a de quoi rendre jaloux la bande à
MacRon et ses fidèles chez McKinsey…