Processeurs

Le CPU PSTAR P3-01105 est en réalité un Core i3-10105 Comet Lake-S d’Intel

Un simple changement de nom

Nous en savons désormais plus sur les mystérieux processeurs annoncés par PowerLeader, un fabricant chinois d’ordinateurs. La base de données de GeekBench confirme qu’il s’agit de puce Intel rebaptisée.

Nous l’avions repéré il y a peu et l’hypothèse de vraies fausses nouveautés se confirme (Pstar P3 P3-01105, des ressemblances troublantes avec un CPU d’Intel). Il y a quelques semaines, PowerLeader a annoncé de nouveaux processeurs dont le PSTAR P3-01105. Ce dernier a rapidement fait parlé de lui en raison de ses fortes similitudes avec le Core i3-10105.

Processeur PL PSTAR P3 P3-01105
Processeur PL PSTAR P3 P3-01105

Si le constructeur chinois a parlé d’une micro-architecture « storm core », ce processeur s’est affiché comme une puce Comet Lake-S d’Intel. Comment ? Les ressemblances se sont multipliées avec une même fréquence de fonctionnement (3.7 GHz), un même nombre de cœurs ou encore unee robe identique.

PSTAR P3-01105 Vs Core i3-10105
PSTAR P3-01105 Vs Core i3-10105

L’arrivée de ce PSTAR P3-01105 dans la base de données du benchmark Geekbench 5 confirme tout ceci. Il s’agit bien d’une puce Comet Lake « rebadgée ». PowerLeader espère atteindre les 1,5 million d’expéditions cette année. Il est probable que d’autres processeurs Intel viennent compléter son catalogue

 

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

8 commentaires

  1. Si c’est les cas Je pense avec l’accord d’intel la question est pourquoi Intel accepte ?
    Ca serai bien qu’on est une vue du rayon X du die on moins on serais fixer à 200% .

    1. C’est pas Intel qui accepte ,c’est Intel qui propose à ses clients chinois (qui represente la plus grosse part) de leurs vendre ses processeurs moins cher car non “Intel” , c’est ça ou ne rien vendre ,en cause la guerre économique des USA contre le reste monde.

      1. Aux dernières nouvelles la Chine sous contrôle du PCC et de l’armée
        n’est pas seulement en guerre économique mais surtout en guerre tout
        azimut contre le reste du monde (cf. Tibet, Hong Kong, République de
        Chine [aka Taïwan], etc).

        Si les entreprises américaines de la tech contournent les sanctions
        laxistes contre la Chine alors elles devraient logiquement être
        sanctionnées.

        “c’est ça ou ne rien vendre”

        Mieux vaut ne rien vendre qu’armer le bras de ses bourreaux…

        1. Le Tibet, Hong-Kong et Taiwan font partie de la Chine mais la Chine est en guerre contre le Tibet,Hong-Kong et Taiwan , et en meme temps la Chine est le bourreau des USA…
          Il y a une logique dans tout ça qui découle de l’inversion accusatoire et de la dissonance cognitive.

          1. “Tibet, Hong-Kong et Taiwan font partie de la Chine”

            Autant que Berlin-Est fait partie de la fédération russe.

            “Il y a une logique dans tout ça qui découle de l’inversion accusatoire
            et de la dissonance cognitive.”

            Merci pour cette fine analyse géopolitique de la part d’un illustre
            anonyme qui ne semble clairement pas avoir volé son pseudonyme…

          1. Effectivement les processeurs Intel ne sont pas interdit en Chine
            cependant la fourniture d’équipements de fabrication avancée
            (16/14 nm et moins) de semi-conducteurs (e.g. machines ASML de
            gravure EUV) ainsi que celle de superordinateurs (100+ Pflop/s FP32)
            sont interdits afin de restreindre les capacités militaires de la Chine
            au regard de la multiplication des hostilités armées à proximité de la
            République de Chine (aka Taïwan).

            Tout porte à croire que certains processeurs AMD/Intel et cartes
            graphiques AMD/nVidia pourraient prochainement être interdit en Chine
            afin d’éviter le contournement des sanctions sur les superordinateurs
            par l’assemblage de composants.

    2. Au regard du master en filouterie de Pat Gelsinger, tout porte à croire
      que l’entreprise préfèrera invoquer une contrefaçon non autorisée issue
      d’un acteur local plutôt que reconnaître un accord tacite car il est de
      notoriété publique que les chinois n’ont que très peu de considération
      pour un contrat commercial sinon que cela ne représente que du papier
      semblable à une ordonnance médicale pour soigner la xénophobie
      occidentale…

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