Il y a sept ans à peine, évoquer AMD dans les centres de données relevait presque du fantasme. Aujourd’hui, c’est une autre histoire : l’outsider s’est transformé en redoutable challenger, au point de s’arroger près d’un tiers des revenus du marché CPU serveur, selon des données compilées par Bank of America à partir d’analyses IDC et Mercury Research. Oui, un tiers et cela face à un Intel qui détenait autrefois quasiment 100 % du gâteau.
Le véritable tournant a été l’architecture Zen, moteur de la montée en puissance d’EPYC. Dès la mi-2020, AMD franchissait déjà la barre des 10 % de parts de revenus. Puis, les retards des Xeon Sapphire Rapids ont offert à AMD un boulevard que l’entreprise a su exploiter avec brio. Le résultat est sans appel, à fin 2022, la part d’Intel chutait sous les 75 %, une première depuis des décennies, pendant qu’AMD dépassait la barre des 20 %.

Malheureusement pour Intel, cette dynamique ne fléchi pas puisque d’ici la fin de l’année, AMD pourrait culminer à 36 % d’autant que dans l’ombre, Arm s’invite à la table avec ses architectures, autrefois cantonnées au mobile, capables de capturer jusqu’à 9 % des revenus CPU serveur dès l’année prochaine. La demande est là du coté des géants du cloud en quête d’efficacité énergétique et leur coût réduit.
Et au-delà des parts de marché, ce sont les revenus qui comptent. AMD cartonne sur les puces haut de gamme à fort nombre de cœurs, là où Intel continue de proposer des modèles plus accessibles — mais à plus faible marge. Les prochaines générations EPYC Genoa et Bergamo, face aux Xeon 6 à E-cores d’Intel, ouvriront un nouveau chapitre à cette guerre du data center.
Source : hardwareluxx
[ selon des données compilées par Bank of America à partir d’analyses
IDC et Mercury Research ]
Comme si une compilation de Fake News (cf. CNN, MSNBC, ABC, etc)
martelant l’excellente santé mentale de sleepy Joe pendant que ses
marionnettistes abusaient de l’auto pen était gage de qualité…