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Google Chrome s’essouffle mais domine toujours la concurrence

Le navigateur Internet le plus utilisé au monde, Google Chrome, vient d’enregistrer une perte de vitesse. L’application a perdu des parts de marché en novembre.

C’est du moins ce qui ressort des dernières statistiques de NetMarketShare. Après une présence record à 66.43%, Google Chrome a légèrement reculé en novembre. Le navigateur reste loin devant la concurrence.

Dans le détail, Chrome a reculé à 65,57% en novembre. Ce chiffre reste tout de même imposant. L’application est quasiment utilisée par 7 ordinateurs de bureau sur 10 au niveau mondial.

NetMarkshare - Parts de marché des différents navigateurs Internet en novembre 2018

Mozilla Firefox est également en baisse. Sa part de marché est passée de 9,25% à 8.96% en 30 jours. La même tendance est enregistrée pour Microsoft Edge, le navigateur par défaut de Windows 10. Sa présence est passée de 4,28% à 4,22%.  Enfin Internet Explorer se positionne à 7,42%.

Chrome domine, Edge se cherche

Navigateur Microsoft Edge
Navigateur Microsoft Edge

Un recul de Chrome et Firefox est en soit une bonne nouvelle pour Microsoft Edge mais le navigateur de Microsoft ne profite pas de la situation. Comme le montre les chiffres, c’est même le contraire.

Pour certains, ceci n’a rien de surprenant. Microsoft serait simplement la victime de sa politique agressive pour imposer son navigateur.  Elle utilise parfois des tactiques « controversées » qui ne sont au final pas bien accueillies pas les utilisateurs de Windows 10. Microsoft Edge aurait pu en novembre profiter du lancement de Windows 10 v1809 pour renforcer sa présence mais ce n’est pas le cas. Windows 10 October 2018 Update est un véritable fiasco et les évolutions de Microsoft Edge ne semblent pas impressionner grand monde…

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

6 commentaires

  1. Dès qu’on installe un freeware, souvent on propose par défaut d’installer Google Chrome (quand c’est pas Avast!) et comme les gens lisent rien, ben ils se retrouvent avec Chrome et finissent par l’utiliser et le faire passer en navigateur principal, par accident, parce qu’au final ils savent pas ce qu’ils font. 😀
    Ensuite, dès qu’on va sur Google, on a des panneaux à la con avec une invitation à installer Chrome.
    Les autres navigateurs alternatifs ne s’imposent pas de la sorte. On ne les trouve pas à chaque coin de rue dès qu’on tente d’installer un outil ou bien dès qu’on va sur un moteur de recherche.
    Tout ceci n’explique pas l’écrasante domination de Chrome mais un bon pourcentage représente ce que je viens de citer plus haut.

    Pour Ie11, en France en tout cas, il existe des sites utilisés par des professionnels comme des outils de compta en ligne, qui imposent Internet Explorer à cause java. Ces sites sont inutilisables sur d’autres navigateurs. Comme il s’agit de professionnels genre garagistes, éleveurs ou agriculteurs, ça représente un chiffre non négligeable d’utilisateurs d’Ie.

    Moi perso, je suis addict à Firefox.

  2. Tout à fait Johnny6 !
    La moitié du succès de Chrome est technique, l’autre est marketing, roublardise et beaucoup de pognon (quand on place son machin dans tous les freeware, ça se paye !)

  3. zdnet.fr – adieu-edge-bonjour-chromium-pour-le-navigateur-microsoft-sur-windows-10-39877525.htm

    Le fiasco ne vient pas de nécessairement des pratiques de Microsoft mais de ses ratages successif entre autres son absence lourde et définitive du marché du mobile.
    La quantité d’avantages est telle dès que tu as un compte gmail avec Android que le premier réflexe est de s’installer Chrome ou Chromium sur son PC Win, Apple ou Linux

  4. Donc du coup, l’article nous explique que les navigateurs perdent tous des parts de marché.. mais pas qui les a récupérées ^^.

    Opera/vivaldi ?

    Parce que sinon cela voudrait dire qu’il n’y a que des perdants.. mathématiquement c’est peu probable non?

    1. Les parts partent probablement dans des browsers chinois intégrés et qui sont trop minoritaires à l’unité pour apparaîtrent.

    2. Ainsi que peut être une meilleure différenciation des bots, qui représentent aujourd’hui un trafic de données plus énorme que celui des humains.

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