Windows 10, Microsoft a deux ans pour résoudre un problème, Windows 7

Windows 10 a toujours des difficultés à se rapprocher de son ainé Windows 7. Ce dernier est et reste l’environnement PC le plus utilisé au monde.

Les dernières statistiques de NetMarketShare dévoilent que Windows 7 conserve au fil des mois sa place de leader sur PC. Ce système d’exploitation décroche en juin 2017 une part de marché de 49,04%. Windows 10 est second avec 26,80% et Windows XP étonne une nouvelle fois. Cet OS est toujours là avec une présence à 6,94% ce qui lui permet de battre Windows 8.1 et ses 6,4%.

Windows 10, une progression en stagnation.

L’adoption de Windows 10 n’a plus de « dynamise ».  Lancé en juillet 2015, le système d’exploitation enregistre actuellement une croissance quasiment nulle. En l’espace d’un mois, c’est-à-dire face à la période de mai 2017, sa présence n’a augmenté que de 0,02%. Les signes de ce ralentissement ont été enregistrés à partir du mois de mai. Sa croissance a chuté de 0,92% à 0,5% en l’espace de 30 jours.

Son ennemi est son prédécesseur qui continue d’être le système d’exploitation de bureau le plus utilisé dans le monde. Windows 7 fonctionne quasiment sur la moitié des PC de la planète.

L’analyse des chiffres met en lumière plusieurs choses.

Windows 10, d’où provient sa base d’utilisateurs ?

Au lancement de Windows 10 en 2015, Windows 7 avait une part de marché aux alentours de 60%. Cela veut dire qu’en l’espace de deux ans, il a perdu 11% de ses utilisateurs. En sachant que de son côté Windows 10 est passé de 0 à 27 % environ, nous avons confirmation qu’une partie de sa communauté ne provient pas nécessairement de celle de Windows 7. Une partie est issue de celles de Windows XP et 8.1.

Microsoft est face à un problème car selon son calendrier, Windows 7 va arriver en fin de vie en janvier 2020. Le temps est donc compté afin d’éviter de revivre la même situation de celle de Windows XP. Si dans deux ans, Windows 7 conserve 30% de part de marché du marché, il sera inconcevable pour le géant de stopper toutes ses mises à jours, surtout que le contexte est désormais assez explosif sur la question de la sécurité informatique. Les ransomwares WannaCrypt et Petya sont là pour le prouver.