- Écran 120 Hz, mais flou de mouvement important
- Temps de réponse de 33 ms, plus lent que la première Switch.
- Contraste faible, HDR quasi absent, écran peu dynamique
- Des choix pour booster l'autonomie ?
La Nintendo Switch 2 connaît un joli succès commercial avec plus de 3,5 millions d’exemplaires écoulés en seulement quatre jours. Malgré ce chiffre impressionnants et une fiche technique annonçant un écran 120 Hz, les premiers tests révèlent une réalité beaucoup moins flatteuse.
D’après les analyses menées par Monitors Unboxed et Digital Foundry, la nouvelle Switch affiche des résultats très en retrait par rapport aux standards actuels des écrans de jeux, même dans la catégorie des consoles portables. L’écran de la Switch 2 souffre de temps de réponse excessivement lents, avec une moyenne de 33 ms mesurée par Monitors Unboxed. À titre de comparaison, la première Nintendo Switch s’en sortait mieux, avec un temps de réponse moyen de 21,3 ms. Cela a un impact direct sur la clarté des mouvements, comme le démontre le test Blur Busters, où des objets en déplacement rapide deviennent flous et perdent en lisibilité.

Malgré une luminosité correcte d’environ 400 nits, l’écran reste limité sur d’autres plans. Le rapport de contraste mesuré plafonne à 1068:1, un score modeste qui compromet la profondeur d’affichage. Côté couleurs, la couverture de 97,6 % du spectre DCI-P3 est un bon point, mais les performances HDR sont en retrait. La console manque de gestion dynamique des couleurs et de l’absence de technologie de gradation locale, ce qui empêche une véritable expérience HDR.
Digital Foundry évoque aussi un système de rétroéclairage, qui repose sur un panneau unique, sans LED miniaturisées ni zones indépendantes de gradation. Résultat : les noirs sont moins profonds, les contrastes manquent de relief, et les jeux censés profiter de la plage dynamique élevée apparaissent simplement plus saturés qu’à l’origine.
Selon Monitors Unboxed ceci s’explique par des choix technique de la part de Nintendo qui aurait désactivé l’overdrive et utilisé des paramètres de tension plus faibles afin de privilégier l’autonomie de la batterie. Si cette hypothèse se vérifie ceci laisse entrevoir un possible correctif via une mise à jour firmware.
Sources : Moniteurs Unboxed, Digital Foundry via TechPowerUp
[ Malgré une luminosité correcte d’environ 400 nits, l’écran reste
limité sur d’autres plans. ]
Une luminosité de 100+ cd/m2 me semble totalement excessif pour une
tablette privative dont l’usage en toute sécurité (cf. vols avec
violence) interdit de facto toute mobilité extérieure.
[ Le rapport de contraste mesuré plafonne à 1068:1, un score modeste
qui compromet la profondeur d’affichage. ]
Il est risible de s’acharner sur la profondeur du noir pour un écran
d’affichage alors que la luminosité ambiante demeure avant toute autre
chose le facteur limitant et qu’il est déconseillé d’observer un écran
dans le noir complet au risque d’accélérer la fatigue visuelle par
le travail excessif de l’iris suivant des variations extrêmes de la
luminosité globale.
[ Selon Monitors Unboxed ceci s’explique par des choix technique de
la part de Nintendo qui aurait désactivé l’overdrive et utilisé des
paramètres de tension plus faibles afin de privilégier l’autonomie de
la batterie. ]
Pas seulement puisque l’overdrive dégrade également la qualité
d’affichage par l’apparition d’images fantômes.
[ Si cette hypothèse se vérifie ceci laisse entrevoir un possible
correctif via une mise à jour firmware. ]
Comme dit précédemment: that’s not a bug it’s a feature!
Ainsi à mes yeux les plus gros défauts de cette tablette privative
demeurent un tarif prohibitif ainsi qu’une rétrocompatibilité douteuse
tandis que l’entreprise profite d’une rente de licences hasbeen sans
innovation particulière.