Politique et économie

Apple, Google, Microsoft, des centaines de milliards d’euros à l’étranger !

Les grandes entreprises américaines de la High Tech ne sont pas seulement spécialisées dans ce domaine puisque en matière d’optimisations fiscales, elles excellent au point que des centaines de milliards de dollars sont aujourd’hui placés dans des banques à l’étranger.

Microsoft Redmond

Selon un rapport de Bloomberg, l’optimisation fiscale fait partie intégrante de savoir faire des grandes entreprises américaines de la High Tech. Apple est souvent montrée du doigt mais la firme est loin d’être un cas isolé. Elle fait naturellement partie du top 8 aux côtés d’autres géants comme Google ou encore Microsoft. Ensemble, ces entreprise cumulent des sommes gargantuesques placées en dehors des Etats Unis. Nous ne parlons pas de dizaines de milliards mais de centaines de milliards. Le chiffre faramineux de 420 milliards de dollars est lancé. Au total Microsoft, Apple, Google et cinq autres entreprises de haute technologie représentent désormais plus d’un cinquième du montant total de cette évasion fiscale des entreprises américaines.

Le rapport montre qu’il s’agit d’un véritable sport puis face à l’année dernière le montant total des sommes placés en dehors des États-Unis a augmenté de 8 %.

La principale raison est simple. Chaque entreprise cherche à payer le moins d’impôts possible. Face aux reproches d’une telle politique, elles expliquent qu’un rapatriement de ces fortunes sur le sol américain, n’est pas possible en raison à taux d’imposition des sociétés élevés qui viendrait s’ajouter à celui déjà payé à l’étranger. De là l’idée d’annuler ou de réduire au minimum les impôts américains serait la seule solution. Apple milite fortement dans ce sens avec des pressions sur le gouvernement afin qu’il adopte une sorte de cadeau fiscal aux plus riches afin d’assister à un rapatriement massif de ces sommes.

Tim Cook l’a expliqué en 2013 lors d’un entretien avec le Washington Post :

« Si vous regardez, rapatrier une trésorerie aux États-Unis, c’est faire face à 35 % d’imposition. C’est trop élevé. Nous ne proposons pas que ce soit zéro mais je pense qu’elle doit être plus raisonnable »

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

3 commentaires

  1. Apple c’est quand même les plus pourris du lot.

    Quand c’est positif Apple est seul en tête et quand c’est négatif tout monde est dans le même panier.

    Les journalistes sont de mauvaise foi quand ils défendent la Pomme.

    Il me semble que quand il s’agit d’innovation technologique les journalistes ne s’intéressent pas à ce que font les autres et ils placent systématiquement Apple en tête de manière complètement subjective sans chercher à savoir si la concurrence fait mieux ou depuis plus longtemps.

    Par contre quand c’est négatif ils vont tout de suite chercher à comparer aux autres et même quand Apple est en clairement en tête comme pour la surexploitation d’ouvriers chinois (en les faisant lever en pleine nuit par exemple profitant du fait qu’ils dorment dans les locaux de l’usine) ou là pour l’optimisation fiscale (avec des taux de profits clairement démesurés comparés aux autres), ben non, c’est pas grave les autres font pareil.

    Ils minimisent le rôle d’Apple en prenant bien soin de systématiquement citer d’autres compagnies avec Apple même si ce sont clairement les actions d’Apple qui sont mises en cause.

    Les premiers à se vanter d’avoir le plus gros “trésor de guerre” qui se planquent lamentablement derrière les autres quand ils faut payer les impôts ou de faire face aux conséquences sociales. C’est pathétique et risible. La crédibilité des journalistes en prend un sacré coup.

    Pourquoi un tel deux poids deux mesures? Les gains en bourse sont tentants et l’information (ou la rumeur) est la clé de la spéculation financière qui se fait au détriment de la vraie création de richesses.

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