Quelques semaines après l’annonce d’un partenariat historique entre NVIDIA et OpenAI, c’est désormais AMD qui entre dans la danse avec un accord colossal de plusieurs dizaines de milliards de dollars. La société dirigée par Lisa Su fournira jusqu’à 6 gigawatts de puissance de calcul via ses GPU Instinct AI, pour soutenir la prochaine génération d’infrastructures d’intelligence artificielle du créateur de ChatGPT.
Selon les termes du contrat, OpenAI achètera les puces Instinct et pourrait, en retour, obtenir jusqu’à 10 % du capital d’AMD, marquant ainsi un rapprochement stratégique inédit entre les deux entreprises. Cette annonce est intervenue alors que NVIDIA avait de son coté dévoilé un investissement de 100 milliards de dollars dans OpenAI, comprenant la livraison de plus de 10 gigawatts de GPU IA.
Une économie circulaire qui inquiète
Ces deux accords, signés à quelques semaines d’intervalle dévoilent une forme d’économie circulaire où les grands noms de la tech comme NVIDIA, AMD, Oracle et OpenAI investissent massivement les uns chez les autres pour faire croître le secteur. La démarche inquiète car elle alimente les craintes d’une bulle spéculative.
Gary Marcus, chercheur en sciences cognitives et critique du modèle économique actuel de l’IA explique que
La valeur totale du marché de la technologie dans son ensemble, qui est censée refléter la valeur future des entreprises qui le composent, dépasse de loin ce qui sera probablement livré
Il rappelle par exemple que le contrat de 300 milliards de dollars entre OpenAI et Oracle repose sur des capacités de production et de financement encore hypothétiques.
Jensen Huang se veut rassurant mais…
Invité sur CNBC, Jensen Huang, le big boss de NVIDIA, a tenu à relativiser et à rassurer. Selon lui, la situation actuelle n’a rien à voir avec la bulle Internet des années 2000. Il rappelle
Ce qui se passe dans le monde par rapport à ce qui s’est passé en 2000 est tout simplement radicalement différent. À l’époque, comme vous vous en souvenez, il y avait Pets.com, Hospitals.com, et toutes les sociétés Internet combinées, quelle était la taille de 30 ou 40 milliards de dollars ? […] Si vous regardez les hyperscalers d’IA, cela représente environ 2,5 billions de dollars d’affaires qui fonctionnent déjà aujourd’hui.
Cependant il estime aussi que la véritable construction de l’infrastructure d’intelligence artificielle a débuté réellement que cette année, marquant le passage d’une ère de calcul classique basé sur le CPU à celle de l’informatique générative pilotée par les GPU.
Il affirme aussi que les progrès récents des modèles d’IA ont transformé l’économie du secteur. Selon lui avant, les modèles n’étaient pas assez utiles pour être rentables. Désormais, ils raisonnent, font des recherches et génèrent des réponses pertinentes.
OpenAI est face à des crises
De son côté, Sam Altman, PDG d’OpenAI, a reconnu que les contraintes de calcul restent un frein majeur à l’expansion de ses services. Malgré la fin de l’exclusivité avec Microsoft sur le cloud, la société peine encore à répondre à la demande croissante d’utilisateurs et d’entreprises.
Avec ces nouveaux partenariats signés avec AMD et NVIDIA, OpenAI espère ainsi disposer des moyens nécessaires pour poursuivre sa quête de l’intelligence artificielle générale (AGI), une IA capable de surpasser les capacités humaines. Si ce cap est atteint, les experts s’accordent à dire que les véritables profits de l’ère de l’IA ne feront alors que commencer.
Cependant l’ampleur des plans de l’industrie de l’IA soulève des doutes quant à savoir si les entreprises de premier plan pourront avoir l’énergie nécessaire pour alimenter leurs ambitions. Dix Gigawatts équivaut à la consommation annuelle d’énergie de 8 millions de foyers américains.
Jensen Huang explique que l’industrie de l’IA va devoir s’adapter et construire une nouvelle production d’électricité hors du réseau traditionnel afin d’agir rapidement pour répondre à la demande tout en protégeant les consommateurs de la hausse des prix de l’électricité. A l’avenir il estime que les centres de données devraient être équipés de gaz naturel, puis d’énergie nucléaire potentielle.




[ Bulle autour de l’IA ? Le PDG de NVIDIA affirme que la demande est
réelle ]
C’est l’évidence Jen-Hsun Huang lui veut vendre ses chinoiseries AI
futiles pour toucher un bonus indécent quitte à faire du crédit à la
consommation avec actions en hypothèque…
Haha, quelle économie circulaire ! On donne largent, on prend des actions, et on crache du feu ! Les PDG sont devenus les magiciens de lIA, transformant des puces en or… presque ! Jensen Huang compare ça à 2000, mais avec des hyperscalers qui coûtent 2,5 billions ! Cest comme si on construisait une maison de cartes géantes pour faire une pâtisserie ! Sam Altman a raison, ils ont besoin dénergie, ça pourrait presque faire une ville ! Mais attention, si on continue comme ça, bientôt les IA seront plus riches que les humains, et elles demanderont des GPUs encore plus chers ! Ah, lavenir de lIA, cest un spectacle à ne pas manquer !
Cet article sur léconomie circulaire de lIA est drôle comme une blague décole. On se prend pour les chefs dentreprise les plus intelligents du monde, tout en investissant sans vergogne pour créer une bulle spéculative à la sauce IA. Jensen Huang, le PDG de NVIDIA, se comporte comme un magicien qui fait disparaître largent public pour transformer des puces en or, tout en nous rassurant sur une bulle qui ressemble à la bulle internet de 2000. Sam Altman, le PDG dOpenAI, semble avoir besoin de plus dénergie pour atteindre lintelligence artificielle générale (AGI), ce qui ressemble à une blague de mauvaise qualité. Les experts sont daccord pour dire que les profits de lère de lIA ne vont pas commencer avant que lon ait résolu le problème de lénergie, ce qui ressemble à une blague denfant.