Politique et économie

Chromebook Vs Windows, les parts de marché de Microsoft s’effondrent dans le secteur de l’éducation

Microsoft est partie en guerre, à la surprise générale, contre le Chromebook de Google. Un cabinet d’analyse apporte ses lumières sur cette soudaine attaque du géant du logiciel. Microsoft n’a pas seulement un problème avec les smartphones.

Samsung ARM Chromebook Exynos 5 Octa 5420

Le Chromebook de Google a toujours été considéré comme un marché de niche sans grande possibilité de venir mettre des bâtons dans les roues de Microsoft et pourtant le marché se transforme.  Plusieurs rapports assez vagues ont rapporté, depuis quelques mois, une flambée de son utilisation dans les écoles mais aucun chiffre ou donnée ne venait appuyer cette information.

Chromebook, un nouvel ennemi pour Windows.

Le Wall Street Journal rectifie le tir avec des statistiques alarmantes pour Microsoft. En l’espace d’une année, les parts de marché dans les écoles américaines des ordinateurs portables sous Windows se sont effondrées passant de 47,5% à 28% tandis que le Chromebook a bondi de son coté de moins de 1% à 20%. La tendance est générale. Elle touche les universités et les collèges et montre aussi une stagnation de la tablette iPad d’Apple.

Chromebook, parts de marché dans le secteur de l'éducation

Stephen Baker, analyste au cabinet d’études NPD  souligne

En 2013, les Chromebooks ont connu une année impressionnante dans le secteur de l’éducation. Google a besoin d’étendre ce succès dans d’autres secteurs d’activité où, aujourd’hui, ils ne semblent pas avoir beaucoup de présence.

Le Chromebook, simple, pas cher, rapide et sécurisé.

Le succès du Chromebook dans l’éducation repose avant tout sur son tarif. Il incarne une alternative très bon marché aux produits portables sous Windows tandis qu’il profite d’un temps d’installation de 30 secondes en moyen contre 30 minutes pour un portable Windows. Lorsqu’une école a besoin de 700 appareils, les calculs sont vites faits. Il est noté que le Chromebook nécessite peut-être une connexion à Internet pour fonctionner mais son organisation logicielle en ligne permet de réduire considérablement les risques de virus informatiques et autres logiciels malveillants.

Microsoft opte pour la critique.

 Le secteur de l’éducation a un impact limité mais pas négligeable. Il  représente environ 7% de l’ensemble du marché des États-Unis concernant les ordinateurs de bureau, les ordinateurs portables et les tablettes en 2013. Microsoft a décidé de réagir avec la mise en ligne et la diffusion de publicité critiquant le Chromebook. Un porte-parole de Microsoft rappelle qu’avec un produit Windows, les écoles disposent d’une solution (PC, portable ou tablette) pleinement opérationnelle tandis qu’avec un Chromebook, il y a des limites dans les fonctionnalités. De son côté Apple a refusé de commenter la publication de ces chiffres.

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

4 commentaires

  1. Le marché est certes limité, mais donner l’habitude aux étudiants d’utiliser un chromebook peut être payant par la suite…

    1. J’ai prété mon chromebook hp 14 à mon frère pendant un mois, autant lui que son épouse l’ont adopté…
      Le point de la maintenance est à souligné, j’utilise un chromebook qui couvre très bien mes besoins, grâce aux services en ligne de google. Sauf que là en plus j’ai un navigateur qui réponds très très vite contrairement à tous les navigateurs sous windows qui sont lents au possible même avec une installation convenablement effectuée.
      Internet aujourd’hui est accessible partout et ce n’est pas près de changer!
      Quand à la restauration de la machine ça prends réellement moins d’une minute et aucune sauvegarde préalable n’est nécessaire puisqu’elle est éffectuée en temps réelle.

  2. Ce que je vois sur la vidéo…

    Google, c’est frais, c’est joli(e), c’est léger, on a envie de jouet avec…
    Microsoft… Vieux, moche, raleur, de mauvais poil, lourd… Dépassé…

    1. Sans parler, désormais, de ces grosses icones (tuiles, je crois… c’est vrai qu’ils en ont pris une!) que Playskool ne renierait pas pour une console de jeu destinée aux (très) jeunes enfants.

      Ces fenêtres metro qui prennent tout l’écran et ramènent un peu à la situation que l’on avait, niveau interaction, à l’époque ou l’on n’avait ni multitache ni environnement graphique…

      A jeter. Mais de là à prendre Chrome OS? Non, une bonne distro Linux plutôt. Ca ne fera pas un espion avec micro/webcam de google chez soi.

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