Politique et économie

Cout de tonnerre chez Intel, plus de 20 000 licenciements prévus dans un contexte de crise prolongée

Rien ne va plus chez Intel ?

Intel s’apprête à annoncer une nouvelle vague massive de licenciements. Selon Bloomberg, plus de 20 % des effectifs pourraient être supprimés, soit environ 20 000 salariés, dans le cadre d’un plan de restructuration qui sera détaillé cette semaine.

Un virage stratégique brutal sous la houlette du nouveau PDG

Le nouveau big boss de l’entreprise, Lip-Bu Tan, entend profondément réorganiser le géant. Son objectif est de recentrer la culture interne sur l’ingénierie et redonner à Intel son agilité d’antan. Il veut un management plus efficace et une organisation capable de mieux répondre aux enjeux technologiques actuels.

Lors de la conférence Vision du 31 mars dernier, il a déclaré vouloir faire d’Intel « une société à nouveau portée par les ingénieurs ». Si cette déclaration est un but elle s’accompagne malheureusement d’actions chocs qui se traduisent dans l’immédiat par une réduction d’effectifs à grande échelle. C’est à première vue paradoxale puisque l’homme reconnaît la nécessité de recruter de nouveaux talents techniques.

Ce n’est pas la première fois qu’Intel serre la vis. En août 2024, l’entreprise avait déjà lancé un plan social massif pour réduire ses coûts de 10 milliards de dollars, après avoir enregistré une perte nette de 1,6 milliard. En quelques mois, le nombre d’employés était passé de près de 125 000 à 108 900.

Toute ceci s’accompagne d’un contexte difficile et face à une chute de revenus ininterrompue depuis trois ans. Intel est victime de plusieurs mauvais choix stratégiques. Son action a perdu près de 60 % de sa valeur en 2024 en raison de projets abandonnés ou ratés comme les lunettes connectées ou les modems 5G. Le plus rude est probablement son virage manqué autour de l’intelligence artificielle ayant permis à la concurrence de se montrer plus percutantes et réactifs.

En novembre 2024, symbole d’un recul historique, Intel a été éjecté du Dow Jones, l’indice boursier des 30 entreprises américaines les plus influentes, au profit de Nvidia.

Source

Jérôme Gianoli

Aime l'innovation, le hardware, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

4 commentaires

  1. On a toujours de bon motifs pour licencier. Mais là entre ses désirs de redonner de l’élan et virer 20000 employé faut m’expliquer le rapport ?

  2. [ C’est à première vue paradoxale puisque l’homme reconnaît la
    nécessité de recruter de nouveaux talents techniques. ]

    A l’évidence Lip-Bu Tan souhaite réaliser un transfert techno massif
    vers l’Asie sous influence chinoise…

    En effet, celui-ci est l’archétype de l’impérialisme chinois en Asie
    puisqu’appartenant à une importante minorité chinoise ayant colonisé
    la Malaisie tout comme Singapour.

  3. [ Rien ne va plus chez Intel ? ]

    Et tout va bien chez l’harceleur Mittal organisant la destruction
    de l’industrie française par la délocalisation massive de la production
    d’acier européen de France vers l’Inde dont je rappelle la construction
    (cf. logements sociaux) est le 1er débouché…

    Ceci n’est clairement pas un problème pour les pastèques préférant les
    constructions inflammables en bois ou solubles en matière fécale.

    1. A l’évidence le régime corrompu MacRon ne fera rien puisque cela
      favorisera les affaires crapuleuses de ses copains (cf. CMA CGM) après
      une visite d’état éclaire à la Réunion (colonie française dans l’océan
      indien) pour distribuer des millions de subvention pour la grande
      distribution et l’industrie de la canne à sucre au profit de l’économie
      coloniale de Carrefour à Tereos.

      Et après celui-ci baratine sur l’auto-suffisante alimentaire du
      territoire corrompu depuis Paris dont la surtaxe de l’octroi de mer
      favorise la compétition déloyale des productions ultra-subventionnées
      de métropole défavorisée par le coût du transport.

      Pas facile de nourrir des milliers de migrants malgaches, mauriciens
      et comoriens sur ce petit caillou socialiste faisant la fortune de
      bailleurs sociaux de métropole à l’instar de la Kanaky sous occupation
      française.

      Ainsi tout comme le Danemark avec le Groenland, la France ne souhaite
      en aucun développer l’économie des territoires ultra-marins par pure
      jalousie des indigènes et du potentiel (cf. pétrole guyanais) dont ils
      disposent susceptible de les pousser à l’indépendance à l’instar du
      soulèvement des américains face à la prédation de l’empire britannique.

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