Politique et économie

Google, Microsoft, Yahoo et les majors, un accord de filtrage du Web serait signé

Une poignée de grands industriels comme Google, Microsoft et Yahoo serait tenter d’imposer aux internautes la volonté des majors du divertissement. Il n’est pas légal de partager des contenus protégés par le droit d’auteur. Plusieurs réunions secrètes auraient eu lieu afin d’aboutir à un accord. Il concerne une désindexation massive des liens pointant vers des œuvres protégées.

Piratage Internet

Majors et Internet, il y a un problème

Cela fait des années que les sociétés de divertissement font tout pour sauvegarder leur “modèle business”. Il faut dire qu’Internet n’a pas aidé en proposant des technologies permettant de pouvoir partager des œuvres avec le plus grande nombre.

Bien que le cinéma se porte bien (même très bien dans notre pays), l’ensemble de l’écosystème de distribution des œuvres, après leur passage en salle, souffre du partage en ligne. La machinerie est portant bien l’huilée avec la chronologie des médias et une exploitation sous différentes formes allant de la location à la vente dématérialisée en passant par les supports physiques que l’on retrouve entassés en masse dans des cartons au centre des allées des magasins spécialisés.

La lutte contre le piratage en ligne est donc en soit un impératif pour sauvegarder ce modèle tout en assurant aux auteurs des revenus liés à l’exploitation de leur œuvre.

Cette vision est cependant polémique concernant la musique comme le souligne Wiképedia

“Le système des Majors de la musique soulève de très nombreuses critiques quant à la liberté de création des artistes, mais aussi et surtout dans le débat sur la lutte contre le piratage et les téléchargements illégaux. Les majors sont accusées de se servir de l’excuse de la rémunération des artistes et de la chute des ventes du disque, tandis que leurs marges de bénéfices restent encore très importantes. Des pressions sur les gouvernements sont aussi envisageables dans le cadre de la création de certaines lois comme SOPA et PIPA.”

Majors et Moteurs de recherche, un accord serait signé

Dans cette quête, un accord serait quasiment signé entre les géants de la recherche et plusieurs sociétés de divertissement. Il devrait permettre de faire disparaitre l’indexation des liens vers des œuvres protégées par le droit d’auteur.

TorrentFreak explique que plusieurs réunions secrètes ont eu lieu à ce sujet. Elles auraient permis d’obtenir un accord entre les différentes parties pour que cette opération mondiale puisse se mettre en place. Elle serait programmée pour s’activer le 1 juin 2017.

Qu’est-ce que cela suffit pour monsieur “Michu” ?  Tout simplement que si une requête est stipulée afin de trouver des liens torrents vers certains films ou autre, le moteur de recherche ne donnera plus de réponse.

L’industrie du divertissement reproche à Google, Yahoo, Bing et d’autres d’être responsables d’une indexation de ces liens et donc de leur mise en avant.

Jusqu’à présent Google a toujours refusé de désindexer totalement un site pour une simple raison. Tous ses liens ne sont pas forcément illégaux. La firme fait cependant face à une lutte sans merci des majors. Selon elle plus d’un milliard de liens en 2016 ont été visés par des demandes de désindexation. Plus de 90% d’entre elles ont été considérées comme valides et le nécessaire a été fait.

Cependant ce processus semble prendre une telle ampleur qu’il ne serait plus tenable. Cela prend beaucoup trop de temps.

Bien que légitime, c’est du filtrage

La grande question désormais porte sur la légitimité d’un moteur de recherche.

Si une désindexation massive a bien lieu dans les prochains mois, il devient évident que Google, Microsoft ou encore Yahoo ne proposeront plus une image non transformée du Web. En clair, même si le fond de l’affaire est légitime, l’accord met tout simplement en place un filtrage massif des résultats afin de ne plus proposer la réponse à la plus percutante à une requête.

Filtrage – Wikipédia

Le filtrage d’internet est un ensemble de techniques visant à limiter l’accès à certains sites normalement accessibles sur le réseau Internet.

Il est rapporté que l’application de cet accord devrait se mettre en place d’ici quatre mois avec l’exécution d’un nouveau code. Tout ceci est malheureusement encore bien secret.

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

4 commentaires

  1. moi je voudrais que les français reviennent au minitel pour conserver mon modèle économique 😀
    faut évoluer dans la vie….

  2. Faudrait déjà que le modelé économique change, pour une arriver des films en un temps plus cour au niveau des site de streaming légaux.

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