Politique et économie

L’arrivée de Free Mobile serait-elle salvatrice ?

L’ARCEP vient de donner ses conclusions au sujet des conséquences de l’arrivée de Free Mobile. Le quatrième opérateur a relancé la concurrence tandis que son impact sur l’emploi dans le secteur reste  difficile à évaluer.

 

Devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, le président du régulateur des Télécoms, Jean-Ludovic Silicani, a donné les conclusions de l’ARCEP au sujet de l’impact de Free Mobile.

Free Mobile : concurrence et dynamisme.

Avouant à demi-mot la présence d’un oligopole avant le lancement de Free Mobile, Jean-Ludovic Silicani a tout de même rappelé qu’avant son lancement , le cout moyen d’un abonnement mobile en France était plus élevé que celui de la plupart de pays d’Europe.

Free mobile est à l’origine d’une véritable relance de la concurrence aux bénéfices des consommateurs mais également d’un nouveau dynamisme avec une croissance d’un million de nouveaux abonnés depuis le début de l’année.

Free Mobile : pas de baisse des marges.

L’ARCEP avance qu’à sa connaissance, il n’y a pas de baisse du chiffre d’affaire ni des marges, cependant elle estime que le paysage mobile s’est transformé pour certains acteurs.

Parmi les opérateurs historiques, Bouygues Télecom semble être le plus touché. « Bouygues Télécom est la plus déstabilisée par l’arrivée de Free, les observateurs le savaient déjà » indique le président du régulateur des Télécoms.

Free Mobile et les pertes d’emplois

SFR et Bouygues Télecom ont annoncé des plans de restructuration ce qui n’a pas manqué d’interpeller syndicat et l’Etat. Pour l’ARCEP, la question de l’emploi reste délicate.

Elle estime  «  que selon les analystes financiers et économiques, les suppressions d’emplois qui pourraient résulter de l’arrivée de Free Mobile peuvent être évaluées entre 5 et 10 000 » tout en minimisant «  sachant que Free va créer des emplois, Le chiffre net sera donc plus faible sachant qu’on ne parle pas ici de pertes d’emplois ». De son côté Free Mobile serait à l’origine de la création de 2 000 emplois (deux centres d’appels en région parisienne) ce qui au final résumerait la situation à la destruction de 1000 emplois.

 

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

2 commentaires

  1. Et Free ce paye le luxe d’embaucher du personnel pour sa hotline en France alors que les autres ont délocalisés au Maghreb …

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