L’erreur de Steve Ballmer résumée en quatre graphiques

Steve Ballmer a annoncé son départ de Microsoft. Ce choix de prendre sa retraite n’est pas un hasard puisque les reproches autours de sa politique se sont multipliés. Voici, résumé en un unique graphique, sa plus importante erreur.

Bien que l’annonce de Steve Ballmer de quitter son poste de directeur général au sein de Microsoft au cours des 12 prochains mois a eu l’effet d’une petite bombe dans le monde de la technologie, le graphique suivant montre qu’il n’y a rien d’étonnant dans cette décision.

Microsoft a raté le virage de la mobilité.

Microsoft est la plus importante société de logiciels du monde.  Les choix stratégiques de Steeve Ballmer ont été largement critiqué au cours des dernières années en raison de l’échec cuisant de Microsoft face à la mobilité. Si certains en doute, les données du graphique de l’analyste Benoit Evans montrent que Microsoft a vraiment raté le virage de la mobilité (courbes verte et rouge) et bien que des efforts aient été accomplis, le bilan n’est pas une réussite.

Les parts de marché de Windows Phone  au niveau mondial ne sont que de 3,7% en l’espace de trois ans tandis que le système d’exploitation Windows RT est un flop incontestable sur le marché des tablettes.

Les parts de marché de Microsoft se sont effondrées en l’espace de quatre ans.

Dans le détail, les statistiques depuis 1995, concernant les ventes mondiales d’ordinateurs, dévoilent l’heure de gloire de Microsoft avec une accélération des ventes en unité grâce à une baisse des tarifs.

Cependant à partir de juin 2008, des signes timides d’une fin possible de l’euphorie du « PC » se font ressentir avec un démarrage timide, dans un premier temps, des premiers produits sous iOS et Android. Si les doutes étaient encore permis en 2008, l’année 2009 aurait dû être  décisive.

Pourtant l’analyse des parts de marché des Microsoft dans le secteur des appareils connectés montre une chute du géant face à l’explosion de la demande. En l’espace de quatre, la firme est passée d’une domination totale (plus de 92% du marché) à moins de 25%.