Dans l’état actuel de nos connaissances le Terre est l’unique planète accueillant la vie. Pourtant depuis de nombreuses années des recherches sont menées sur Mars autour de cette question.
Une importante découverte vient d’être faite par des scientifiques du CNRS, des universités Toulouse III –Paul Sabatier, Claude Bernard Lyon 1, en partenariat avec une équipe américaine, la NASA et le Centre National d’Etudes Spatiales. Elle ne permet pas d’affirmer quoi que ce soit mais il s’agit d’un indice important allant dans la bonne direction. Il a été découvert des témoins fossiles vieux de trois milliards d’années sur Mars. Ils ont été dénichés et identifiés par le vénérable Rover Curiosity en mission sur Mars depuis onze ans maintenant.
Ces fossiles de forme hexagonale laissent à penser que la planète a bénéficié par le passé d’un environnement propice à l’existence de la vie. Pour comprendre William Rapin, chercheur à l’IRAP (Institut de recherches en astrologie et planétologie) explique
Cette formation en hexagone est impossible à faire dans un climat dominé par les impacts et le volcanisme. Donc là, on a vraiment affaire à un climat saisonnier. Cet environnement-là est propice à l’émergence de la vie, dans le sens où on sait, en laboratoire, qu’il peut créer spontanément des biomolécules.
De son coté le CNRS précise
Ils ont découvert des dépôts de sels formant un motif hexagonal dans des couches sédimentaires datées de 3,8 à 3,6 milliards d’années, et ce grâce à l’instrument américain Mastcam et à l’instrument franco-américain ChemCam de Curiosity.
Semblables aux hexagones observés dans des bassins terrestres à l’assèchement saisonnier, ils constituent les premiers témoins fossiles d’un climat martien cyclique, régulier et de longue durée, organisé en saisons sèches et humides.
En permettant aux molécules d’interagir à différentes concentrations et de manière répétée, des expériences indépendantes en laboratoire ont montré que cet environnement offre les conditions idéales pour former des composés complexes précurseurs et constitutifs du vivant tel que l’ARN.
Concrètement la forme de ces fossiles implique l’existence dans l’histoire de la planète rouge d’un climat cyclique avec des saisons sèches et humides à l’image de ce qu’il est possible d’observer sur la Terre.
