L’arrivée de Free Mobile sur le marché de la téléphonie mobile ne s’est pas faite sans condition. L’opérateur doit assurer dans le temps un déploiement de ses propres antennes relais. L’ARCEP indique que le réseau cellulaire de Free Mobile progresse.
Le déploiement du réseau cellulaire de Free Mobile est en bonne voie. C’est la conclusion de l’ARCEP. Depuis son lancement en janvier 2012, l’opérateur trublion s’attache à répondre à ses obligations liées à sa licence attribuée par l’autorité de régulation des télécoms.
Une couverture de 45 à 50% de la population.
A ce jour, ses propres infrastructures assurent une couverture entre 45 à 50% de la population. Attention, nous parlons de population et non de territoire. En l’espace de 15 mois, la progression est significative puisqu’elle était à l’époque de 28%. C’est la conclusion de Jean-Ludovic Silicani, président de l’ARCEP, interrogé par la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale.
Free Mobile a tout intérêt d’accélérer son déploiement car son contrat d’itinérance 2G – 3G avec l’opérateur Orange s’accompagne d’un commissionnement qui pèse sur la rentabilité de ses services.
Une déploiement difficile en raisons de difficultés diverses.
Dans cette optique, la recherche de points stratégiques pour déployer ses stations de base est une priorité. Cette mission n’est cependant pas simple. L’opérateur rencontre de multiples difficultés dont celles concernant le débat sur les ondes électromagnétiques et la santé publique.
Bien que la ministre Fleur Pellerin est intervenue sur ce dossier en indiquant qu’il n’existe actuellement “aucun consensus scientifique sur la dangerosité“, un organe de l’OMS a officiellement pris position, il y a plusieurs mois. Les fréquences radio et les champs électromagnétiques peuvent représenter un danger pour la santé, en soulignant qu’il est très mal connu. L’utilisation des bornes Wi-Fi, des réseaux cellulaires, de la 3G ou des téléphones sans fil deviennent dès lors potentiellement dangereux pour la santé avec des risques accrus de développement de cancer.
Free Mobile doit encore progresser. Selon ses engagements, il devra atteindre une couverture de75% d’ici la mi-janvier 2015 et 90% en 2018.
