ROG Strix Radeon RX 6700 XT OC, le test complet

La Radeon RX 6700 XT.

Avec l’arrivée de la Radeon RX 6700 XT, AMD vise un segment populaire du marché du gaming PC. Il est probable que cette offre se complète un peu plus tard avec d’autres nouveautés encore plus accessibles (Radeon RX 6700, Radeon RX 6600 ?).

Cette nouveauté prend vie grâce à l’architecture RDNA 2. Nous retrouvons au cœur de sa mécanique un GPU issu d’une gravure à 7 nm. Il se compose de 17.2 milliards de transistors répartis sur une surface de 336 mm2. Tout ceci permet de proposer 40 unités de calculs et 96 Mo d’Infinity Cache. L’un des arguments est la présence de 12 Go de VRAM afin de répondre aux besoins en 1440p. De nombreux jeux AAA demandent aujourd’hui plus de 8 Go de VRAM avec une telle définition. Dirt 5 et Red Dead Redemption 2 par exemple frôlent les 10 Go, Call Of Dutry Black OPS – Cold War les 11 Go, Horizon Zero Dawn les 10 Go et Watch_Dogs Legion les 9 Go.

Le fait d’annoncer que le 1440p est la cible de cette nouveauté sous-entend que nous devrions avoir au minimum  60 images par seconde. Ce framerate est aujourd’hui considéré comme le minimum pour un gameplay confortable.  Face à l’offre concurrente, AMD annonce des performances mettant en difficulté la GeForce RTX 3060 Ti 8 Go de Nvidia mais également la GeForce RTX 3070 8 Go.

Dans le détail, nous avons 2560 processeurs de flux en action ainsi que 40 unités d’accélération pour le Ray Tracing et 64 ROPs. Le GPU turbine à 2424 MHz en jeu et 2581 Mhz en mode boost.  Nous retrouvons une puissance maximum de 12,21 TFLOPS (Single Précision) et 26,43 TFLOPS (Half Precision). Un total de 12 Go de GDDR6 est exploité à l’aide d’un bus mémoire 192-bit. La bande passante mémoire atteint les 384 Go/s.

De façon plus globale, cette Radeon RX 6700 XT est une sorte de ½ Radeon RX 6900 XT (80 unités de calculs, 5120 processeurs de flux, 128 Mo d’Infinity Cache).

Après deux ans d’attente, le Ray Tracing est enfin d’actualité. La firme évoque la prise en charge de DirectX 12 Ultimate, du VRS (Variable Rate Shading) ou du Smart Access Memory (SAM). Il s’agit d’une fonctionnalité du PCIe pour les plateformes Ryzen 3000, 5000 et supérieur. L’idée est d’ouvrir les vannes entre le processeur et la mémoire vidéo pour autoriser des échanges de données plus importantes.

L’architecture RDNA 2 permet de profiter d’un cache de 128 Mo au cœur du GPU. AMD parle de l’Infinity Cache, un cache à haut débit. Nous retrouvons aussi une compatibilité avec la technologie FSR. Il s’agit d’une réponse au DLSS de Nvidia. Le FSR, contraction de Fidelity FX Super Resolution est censé booster les performances si le Ray-Tracing est actif. Comment ? Le rendu est proposé dans une définition inférieure à celle de l’affichage avec la promesse d’aucune perte de qualité.