Test de la R9 290, de la puissance mais pas en silence

Hawaii, les présentations.

La Radeon R9 290 d’AMD est une solution graphique haut de gamme disposant d’un GPU au nom de code Hawaii. Il prend ses racines autour de l’architecture Graphic Core Next proposée par les Radeon HD 7900, il n’y a donc pas de réelle évolution mais plutôt des évolutions avec des retouches afin d’optimiser le rendement.

Hawaii est un GPU imposant avec un total de 6,2 milliards de transistors répartis sur une surface de 438 mm2 contre 4,3 milliards sur 352 mm2 pour son ainé, Tahiti (Radeon HD 7900). Il se présente avec des blocs nommés CU, Compute Units, composé de 64 unités de calcul, 4 unités de texturing et l’ensemble de la mécanique nécessaire à son fonctionnement. Ainsi, Haiwai se vante de 44 CU, 64 ROP un cache L2 de 1 Mo et un bus mémoire 512 bits, un équipement plus riche que celui de Tahiti composé de 32 CU, 32 ROP, un cache L2 de 768 Ko et un bus de 384 bits, tout ceci bien sûr pour espérer une hausse des performances.

Le modèle qui nous intéresse aujourd’hui est une version castrée de la R9 290X, la R9 290. Une rapide comparaison technique des deux cartes montre qu’AMD a opéré à une diminution du nombre de shaders. Ceux ci passent de 2816 à 2560 accompagnés d’une fréquence de fonctionnement revue à la baisse, 947 MHz au lieu de 1000 MHz. Pour le reste, nous avons de l’identique avec 4 Go de GDDR5 propulsés à 1250 MHz, un bus 512 Bits, 64 ROPS, 6,2 milliards de transistors et une gravure 28 nm. La carte étant disponible depuis quelques temps déjà, de petits malins ont découvert que cette castration ne serait pas matériel mais logiciel avec un BIOS limitant fréquence et unité shaders, un choix intéressant pour les amateurs d’optimisation puisqu’une modification de ce dernier a des chances de transformer la carte en sa grande sœur. Attention toutefois, les premiers tests montrent que la procédure ne serait pas généralisable et AMD ne semble pas apprécier.

Notons également qu’AMD annonce un contrôleur de tension de deuxième génération qui est décrit avec des temps de réponse plus faibles et surtout une tension délivrée plus précise.