Test : Sapphire Radeon HD 2900 Pro

Sapphire livre sa Radeon HD 2900 Pro dans une boite mauve. Bien qu’en général dans l’univers des cartes graphiques les performances 3D sont toujours mises en avant, la carte reste discrète et seul un personnage en méditation est visible, montrant peut être le choix réfléchi d’acquérir cette carte.

Plusieurs logos dont certains à connotation écologiques se retrouvent  à l’arrière de la boite juste en dessous d’un rappel des différentes récompenses accordées aux puces ATI Radeon Graphics.

En particulier, l’attribution de l’ISO 14001 qui fait suite à un audit réalisé par un organisme agréé. Cette normalisation environnementale constitue le référentiel de base pour une certification. Il représente 18 exigences réparties en 6 chapitres (source Wikipédia)  :

• Les exigences générales (intentions de l’établissement en termes d’environnement).
• La politique environnementale (objectifs de l’entreprise).
• La planification (réalisation des actions planifiées pour satisfaire la politique environnementale).
• La mise en œuvre (surveillance de la fonctionnalité du Système de Management Environnemental).
• Les contrôles et les actions correctives

Le Bundle : Pas de jeu mais un adaptateur HDMI/DVI

La carte est disposée dans une protection en mousse comme très souvent surdimensionnée.

Le bundle est à part,  au fond de la boite.  Il n’est pas particulièrement varié mais a l’avantage de posséder l’adaptateur « DVI/HDMI ».

Nous trouvons :

• 2 adaptateurs DVI/VGA
• 1 adaptateur DVI/HDMI,
  
• 2 câbles d’alimentation Molex/PCI Express 6 broches,
• 1 pont Crossfire,
• Un câble video In/Out
• Un cable TV  Out
• 1 CD et un manuel en français.
  

Il y a juste un raté. A aucun moment nous avons pu lire qu’il fallait utiliser un câble d’alimentation supplémentaire (PCI Express 6 broches) voire deux pour cette carte.
Bizarre, les plus néophytes risquent en cas de manque de connaissance de se retrouver face à un écran noir. La documentation donne quelques pistes en cas de problème  mais ne parle pas d’alimentation supplémentaire obligatoire et demande simplement de se reporter à l’aide, disponible sur le CD. Pratique quand le PC ne démarre pas, non ?

La carte profite d’un PCB rouge et utilise un système de refroidissement double slot imposant. Elle est munie de deux connecteurs d’alimentation (8 et 6 broches).

Plus c’est lourd mieux c’est, pas vraiment évident !

Le système de refroidissement retenu est pour le moins impossant aussi bien en taille qu’au niveau du poids. Il se compose d’un radiateur avec une base en cuivre reliée par deux caloducs à 26 ailettes en cuivre également.

Son refroidissement se fait grâce à l’utilisation d’un ventilateur circulaire de 75 mm logé à l’arrière de la carte. Le schéma est de permettre l’aspiration de l’air sur le dessus du ventilateur puis de l’orienter à l’aide du capot plastique rouge vers le radiateur et de l’expulser à l’arrière juste au dessus des différentes connectiques.

Cet ensemble est responsable du poids important de la carte et se fixe à l’aide d’une contreplaque noire disposée à l’arrière de la carte. Elle est munie de pâte thermique solide recouvrant chaque puce mémoire.

Schéma classique des cartes graphiques haut de gamme, mais, comme nous le verrons dans la partie tests environnementaux, pas synonyme d’optimisation de côté nuisance sonore.

Une fois ce système enlevé, la carte dévoile des puces mémoires GDDR3 et le GPU R600.

Contrairement au HD 2600 et 2400 que nous avons testées, aucune inscription sur le GPU n’est visible.

A noter aussi la présence d’une puce Rage Theater 200 dévolue aux capacités VIVO de la carte.

Il n’est pas question ici d’accélération dans l’acquisition d’un signal mais seulement la possibilité de récupérer par exemple une vidéo sur support VHS à l’aide d’un magnétoscope. Couplées avec le soft Avivo converteur, ces fonctions sont intéressantes et pratiques.

La face avant est pourvue de deux connectiques DVI et d’une entrée/sortie HDTV.