Carte mère Asus P9X79 : Le Core i7-3960X en action

Il aura fallu trois bonnes années pour qu’Intel se décide à remplacer son offre haut de gamme. Il faut dire qu’en la matière la concurrence fait tête basse, laissant toute liberté au géant du processeur d’organiser comme bon lui semble les plannings. Le bon vieux socket LGA 1366 cède ainsi sa place au LGA 2011 accueillant une nouvelle puce, Sandy-Bridge-E. Intel vise ici le haut de gamme avec un processeur gravé à 32 nm et disposant de 2,27 milliards de transistors répartis sur un die de 435 mm2. Sandy Bridge-E fait partie de la politique « Tock » de développement. Nous avons donc un changement d’architecture face à Nehalem. Cependant, il ne faut pas s’attendre à une révolution aux regards de Sandy Bridge. Intel apporte ici des d’aménagements pour répondre au segment visé. La partie graphique n’est plus, tandis qu’un nouveau contrôleur mémoire fait son apparition. Il prend en charge de la DDR3 jusqu'à une fréquence de 1600 MHz sur quatre canaux (DDR3-1066 avec les Core i7 Nehalem et Westmere et DDR-1333 MHz pour Sandy Bridge) de quoi améliorer la bande passante et de voir l’émergence de machine équipée de 8 ou 16 Go, surtout aux regards du prix de la mémoire. Sandy Bridge-E (le Core i7-3960X) est une puce six cœurs épaulée de la technologie Hyper-Threading soit 12 cœurs logiques. La partie cache L3évolue avec 15 Mo (12 Mo pour l’architecture Nehalem). La fréquence continue de fonctionner selon deux modes, le mode nominal et un mode "overclocké" avec la présence du Turbo Boost 2.0. Intel indique également que l’AVX et l’AES sont prises en charge ainsi que les instructions SSE4.1 et SSE 4.2. L’Intel Turbo Boost a pour rôle d’augmenter la fréquence de fonctionnement en fonction de la charge du processeur sans dépasser l’enveloppe thermique, le TDP. Selon le nombre de cœurs sollicité, cet overcloking sera plus ou moins élevé. Par exemple, pour le Core i7-3960X, le gain maximal est de 300 MHz si tous les cœurs sont actifs et 600 MHz avec un unique ou deux cores. Pour la partie graphique, 40 lignes PCI Express sont de la partie afin de proposer des cartes mères compatibles Quad SLI et CrossFireX. Le panel de configuration est riche avec du x16, x16 + x16, x16 + x8 + x8 + x8 ou encore du x16 + x8 + x8 + x4 + x4. Notons également que même si Intel reste très discret sur la question, le PCI Express 3.0 est supporté avec une gestion du débit allant jusqu’à 8 GT/s. Chipset X79 : rien de bien nouveau. Sandy Bridge-E s’exprime au travers d’un nouveau socket, le LGA 2011. Il s’accompagne également d’un nouveau chipset, le X79. Il ne faut pas chercher de nouveautés de ce côté-là. Le X79 gère huit lignes PCI Express 2.1, six ports SATA dont deux en SATA 6 Gbs et quatre en SATA 3 Gbs ainsi que quatorze ports USB 2.0 (pas d’USB 3.0 !). Pour le reste, il faudra s’en passer, nous pensons par exemple au « Smart Response » du Z68. Sandy Bridge-E : Plusieurs processeurs de prévus. Intel lance dans un premier temps ses puces très haut de gamme avec les Core i7-3960X et 3930K. Ils se différencient au niveau du cache avec 15 Mo pour le premier et 12 Mo pour le second tandis que 100 MHz les départagent au niveau de leurs fréquences nominales et Turbo. L'enveloppe thermique est élevée avec un TDP de 130 Watts. Ce duo devrait se compléter courant du premier trimestre avec l'arrivée du Core i7-3820. Il proposera une fréquence plus élevée (3,6 GHz) mais avec quatre cœurs et un cache de 10 Mo. Enfin côté tarif, nous sommes dans le haut de gamme. Le Core i7-3960X est à considérer comme une vitrine technologique avec un tarif de 990 dollars l'unité par lot de mille. Le Core i7-3930K se veut plus accessible avec un tarif de 555 dollars. Asus s’est rapidement positionné sur cette plateforme avec plusieurs cartes mères dont les SABERTOOTH X79, Rampage IV Extreme, P9X79 PRO, P9X79 DELUXE et la P9X79. La P9X79 est affichée aux alentours de 225 euros sur notre comparateur de prix. Nous avons affaire à une solution ATX livrée dans une boitier aux dimensions de 34 x 27 x 8 cm, ce qui est très correct. La carte « d’un gros emballage » n’est donc pas jouée ce qui est appréciable. L’ensemble des technologies « maison » est présenté à l’arrière ainsi que la richesse de la connectique. Asus souligne un emballage recyclable, une conformité avec la réglementation européenne concernant la pollution électromagnétique, une restriction dans l'usage de substances dangereuses et une consommation électrique des modes veilles (directive Erp). Le bundle est classique, sans fioriture avec un guide utilisateur, un DVD de drivers, deux câbles SATA 6Gbs, deux câbles SATA 3 Gbs, le Q-Shield, un pont SLI et des Q-Connectors afin de simplifier le branchement de la connectique avant du boitier. Par contre, il y a du suremballage avec des sachets plastiques pour les 6 connecteurs SATA. Ils ne sont pas du tout nécessaires pour assurer une protection. La P9X79 arbore un PCB noir mis en valeur par un système de refroidissement bleu/blanc situé au niveau du chipset X79 et des étages d’alimentation processeur. Le socket LGA 2011 s’entoure de huit slots DDR3 assurant une parfaite compatibilité avec le contrôleur quad Channel de Sandy Bridge-E. Il est ainsi possible d’exploiter jusqu’à 64 Go de DDR3 DDR3 2400(O.C.)/2133(O.C.)/1866/1600/1333/1066 MHz de type Non-ECC, le tout avec une prise en charge de l’Extreme Memory Profile (XMP) pour un réglage rapide des fréquences, de la tension et des timings. Les slots d’extension se composent de trois ports PCI Express 3.0 x 16, deux port PCIe 3.0 1x et un port PCI. Les technologies SLI et CrossFire Quad-GPU sont de la partie selon le schéma de fonctionnement suivant : x16 + x16 + x8. Le nombre de connecteur SATA s’élève à six dont quatre fonctionnent en SATA 3 Gbs et deux en SATA 6 Gbs (blanc) avec dans les deux cas un support des modes RAID 0,1, 5 et 10. L’eSATA est assuré par une puce ASMedia 1061 avec un port eSATA 6 Gb/s et un port Power eSATA 6 Gb/s. La connectique réseau se compose d’un unique RJ 45 piloté par une solution Intel 82579V. Cet ensemble se complète par quatorze ports USB 2.0 (dont 8 en connectique externe et 6 sur cartes), quatre ports USB 3.0 grâce à deux puces ASMedia et un port IEEE 1394a (VIA VT6315N). L’audio est confié à une solution HD 8 channel Realtek ALC892. La carte est capable de gérer jusqu'à six ventilateurs 4-pin. Cependant, l’usage de la technologie de gestion du refroidissement Fan Xpert+ n’est disponible qu’avec cinq d’entre eux (CPU Fan, CHA-Fan1/2/3/4). La connectique arrière est composée d’un port PS2, d’un port eSATA 6 Gb/s, d’un port Power eSATA 6 GB/s, d’un port IEEE 1394a, d’un port LAN, de quatre ports USB 3.0, de six ports USB 2.0, 6 jack audio, d’une sortie S/PDIF et d’un bouton USB BIOS Flasback. Asus intègre aussi trois interrupteurs spécifiques sur le PCB. L’activation du TPU va automatiquement optimiser les fréquences au redémarrage du PC en garantissant un maximum de stabilité. Il s’agit ni plus ni moins d’une fonction d’overcloking. L’EPU est plus intéressant à nos yeux car son rôle est d’ajuster au mieux la consommation en fonction de la charge. Cette chasse au gaspillage passe par un ajustement des tensions selon les besoins. Deux témoins lumineux permettent visuellement de savoir si l’EPU et le TPU sont en action. Il est possible, dans certains cas, que la mémoire utilisée ne permette pas au système de démarrer. Afin d'aider à résoudre ce problème, ASUS a ajouté l’interrupteur MemOK !. Cette solution modifie certains paramètres de la carte pour surmonter les incompatibilités mémoires. Si le système ne démarre pas, la LED à côté du bouton MemOK reste rouge. MemOK ajuste alors les timings ou encore le voltage afin de démarrer le système. Attention, MemOK ne fonctionne qu’avec une incompatibilité mémoire et non une défaillance d’un module. L’agencement est bien pensé avec une séparation des deux ports PCIe x16 par deux PCIe 1x permettant ainsi le couplage de deux cartes graphiques triple slots. De même, le positionnement à 90° des ports SATA facilite l’usage de carte graphique longue. P9x79 : EPU, TPU et DIGI + Power Control, un trio gagnant ? Asus stipule que des composants de haute qualité sont utilisés pour la conception tandis que l’alimentation du processeur et de la mémoire bénéficie du DIGI+ Power Control. Le schéma de contrôle de l’alimentation se base sur deux puces, le TPU (TurboV Processing Unit) et l’EPU (Energy Processing Unit) couplé au DIGI + Power Control. Ce dernier utilise des régulateurs de tension numérique (les VRM) afin d’améliorer les réglages mémoire et apporter d’avantage de contrôle sur la tension du processeur. Le but est de garantir une meilleure stabilité, de réduire le gaspillage énergétique tout en ouvrant les portes de l’overclocking aux plus passionnés avec des réglages toujours plus fins. L'EPU prend la forme d'une puce capable se suivre et contrôler en temps réel l'alimentation du CPU en fonction de sa sollicitation. Le contrôle s’effectue à tous les niveaux de charge. L’EPU peut également s'attaquer à d'autres composants comme la carte graphique, la mémoire, le chipset, le disque dur et le système de refroidissement. L'utilisateur a accès à ces paramètres soit par le BIOS soit par une interface logicielle très complète sous Windows. Le TPU prend une toute autre direction. Il propose à l'utilisateur la possibilité d'overcloker sa machine de façon automatique sans avoir de connaissance particulière. Une recherche d'une fréquence d’horloge plus rapide tout en assurant une stabilité du système est entreprise au redémarrage. Ces deux processeurs sont accompagnés d'un triple régulateur d’alimentation numérique. Le rôle du VRM est de détecter en temps réel les besoins du processeur afin d’adapter l'alimentation en conséquence. Asus remplace le VRM classique par une version numérique nommée DIGI+ VRM. Adapté aux recommandations Intel VRD 12, il permet, selon le constructeur, de doubler la précision en matière d’alimentation et de puissance. La P9x79 inaugure le DIGI+ Power Control qui dispose de trois contrôleurs numériques, un pour le processeur et deux pour la mémoire, dans l'optique d'offrir une grande flexibilité et précision de contrôle à partir des réglages dans le BIOS ou d’une interface logicielle sous le système d’exploitation. Cette technologie apporte aussi d'autres avantages comme une réduction des interférences liées aux radiations, des nuisances sonores du Vcore amoindries et une homogénéisation de la chaleur. EPU, TPU, DIGI+ Power Control : Un accès sous Windows. Toutes ces technologies sont accessibles depuis Windows avec une partie logicielle très complète. Il est nécessaire d'avoir de la patience et du temps pour comprendre les implications de chaque option tant leur nombre est grand. Chargé au démarrage, le lanceur d’application regroupe sous une interface intuitive différents logiciels contrôlant la carte mère. Le menu outil regroupe les fonctions d’optimisation, d’économie d’énergie, de surveillance matérielle ou encore de gestion de la ventilation. L’EPU donne trois profils de configuration : Auto, Haute performance et Economie d’énergie maximale. Chaque profil s’accompagne d’un graphique montrant les avantages et les inconvénients en termes de bruit, performances, commodité, énergie économisée. Il est possible à chaque moment de modifier les paramètres par défaut (configuration). Sur la droite, EPU Status montre sur quel sous système de la configuration l’action est portée. Enfin, un compteur informe sur les réductions d’émission de CO2. Le "DIGI + Power Control" est la grande nouveauté. Scindé en deux interfaces, l’une est dédiée au processeur et l’autre à la mémoire. De nombreuses actions d’optimisations sont possibles. Elles vont du contrôle des phases d’alimentation, en passant par la qualité de la fréquence de la tension. Toute modification implique des conséquences sur la consommation, la chaleur, le bruit. Probe II est là pour assurer la mise en place d’alerte en cas de dépassement de valeurs jugées dangereuses pour le bon fonctionnement de la plateforme (températures, vitesse de rotation des ventilateurs..). Fan Xpert+ regroupe des profils de refroidissement dédiés aux différents ventilateurs connectés à la carte mère (CPU Fan et Châssis Fan de 1 à 4). Selon la température, la vitesse de rotation peut être paramétrée. Enfin, Turbo EVO (TPU) est une solution autonome et automatique d’overcloking. En choisissant "Rapide" ou "Extrême", le TPU va rechercher, au démarrage, les meilleurs paramètres d'overclocking tout en assurant une bonne stabilité du système. La P9X79 dispose également d’un BIOS nouvelle génération avec du graphisme et un pilotage à la souris. L’interface austère fait place à une interface graphique. Bienvenue dans l’UEFI, contraction d’Unified Extensible Firmware Interface. Nous avons toutes les fonctionnalités d’un BIOS classique mais représentées de façon différente. Nous avons en particulier aimé le glisser-déposer (pour le paramétrage de l’ordre de démarrage), la présence d’un fil d’Ariane et la présentation « EZ mode » destinée aux utilisateurs novices. Le paramétrage est minimaliste et se résume à choisir l’unité de boot et le mode de fonctionnement de la carte parmi une sélection de trois choix. A chaque passage du curseur de la souris sur un mode, une figure à gauche indique les bénéfices en performance, silence et économie d’énergie. Pour sélectionner un mode, un simple clic suffit ! Il est possible de passer à une interface plus pointue avec six onglets : Principal, Ai Tweaker, Avancé, Matérielle, Démarrage et Tools. Voici quelques captures d’écran. Pour ce dossier, Corsair nous a fait parvenir un kit DDR3 Vengeance 16 Go. Il se compose de quatre barrettes mémoire de 4 Go. Il ne se destine pas uniquement à une plateforme Sandy Bridge-E (Quad Channel) mais également aux Core i3, i5, i7 et Phenom II et leur mode dual channel. Chaque module s'équipe d’un dissipateur thermique qui recouvre tout son PCB. Constitué d’une fine couche d’aluminium, il rehausse la hauteur de deux centimètres environ. Il faudra donc faire attention avec un ventirad CPU alternatif et l’utilisation du slot mémoire le plus proche du socket. Il risque de rentrer en contact avec le ventilateur. La fréquence nominale de fonctionnement est de 1600 MHz pour des timings de 9-9-9-24 et une tension de 1,5 Volt. Un rapide tour sous CPU-Z permet d’avoir des informations sur les différents profils XPM. Les modules sont capables de fonctionner entre 518 MHz et 800 MHZ sous 1,5 Volt pour des timings allant de 7-7-7-19 à 9-9-9-24. Pour la partie graphique, nous avons opté pour une Radeon HD 6950 DirectCU II d’Asus. Cette solution revisitée dispose d’un refroidissement particulier améliorant les performances générales de la carte avec des températures de fonctionnement plus basses et des nuisances sonores à la baisse face au modèle de référence. Le secret réside dans l’utilisation de trois heatpipes (cuivre) en contact direct avec le processeur et 2 ventilateurs de 100 mm. Les caloducs ont à leur disposition deux radiateurs pour évacuer leur chaleur. Le premier est compact avec de larges ailettes, il surplombe le GPU. Le deuxième se constitue d’une multitude d’ailettes en aluminium assurant à la terminaison des caloducs de refroidir les dernières calories. L’ensemble est imposant rallongeant la carte de presque 2,5 cm. Nous avons effectué quelques tests. Voici les températures en idle et burn ainsi que les nuisances sonores. Effectué à l’air libre, le système de refroidissement se montre discret. La température GPU passe de 33°C à 65°C tandis que les nuisances sonores augmentent légèrement de 2 dBa. La pièce est un 20,6 °C pour 35,7 dBA. Au format triple slot, cette HD 6950 DirectXU II embarque un GPU à 810 MHz, 2 Go de GDDR5 à 4800 MHz et une connectique vidéo composée de 2 x DVI et quatre Dispay port. Notons également des retouches au niveau du PCB. Rassemblés autour de la dénomination Super Alloy Power, ces composants, constitués d'un alliage de métal et de cuivre, ont pour but, selon Asus, d’assurer une meilleure espérance de vie et un refroidissement plus efficace. Enfin, un connecteur PCIe 6 broches et une 8 broches assurent l’alimentation. Voici notre configuration utilisée lors de nos tests : Configuration Intel socket LGA1155 Carte mère P8P67 Deluxe, Processeur Intel Core i7-2600K Kit 4x4 Go Vengeance DDR3 (1333 MHz, 9-9-9-24, 1,5 V), SSD Intel 510 120 Go SATA 6 Gb/s. Lecteur graveur DVD LG Alimentation Enermax Modu 87+ Erp Lot 6 80Plus Gold 700 Watts. Dissipateur Tour Intel. Configuration Intel socket LGA2011 Carte mère P9x79, Processeur Intel Core i7-3960x Kit 4x4 Go Vengeance DDR3 (1600 MHz, 9-9-9-24, 1,5 V), SSD Intel 510 120 Go SATA 6 Gb/s. Lecteur graveur DVD LG Alimentation Enermax Modu 87+ Erp Lot 6 80Plus Gold 700 Watts.. Kit Watercooling Intel Pour les tests, les déclinaisons 64 bits sont en priorité utilisées. Le système d’exploitation est Windows 7 (64 bits). Nous avons effectué une batterie de benchmarks synthétiques et de mesures de performances sous différents logiciels afin d’être le plus représentatif possible. Voici une synthèse des applications utilisées. Benchmarks théoriques. PCMark Vantage, PCMark 11 Super Pi, 2 millions de décimales. Fritz Benchmark, Comparaison Pentium III à 1 GHz. X264 FHD. Benchmarks réels. Cinebench R10, R11 X264 FHD Benchmark, Cinebench R11, Excel 2010, Encodage vidéo avec MainConcept. Vidéo MPEG 2 en H.264/AVC Pro (profil H.264 High) Compression WinRar, Zip Windows 154 fichiers d’un poids total de 384 Mo. Compression audio avec iTunes 64 bits, 10 fichiers MP3 WPrime. 32Mo Jeux vidéo. Crysis Warhead (1680×1050, 1920 x 1080, DirectX 10, AA 4x, détails élevés et 1024 x 768, Low détail), Far Cry II benchmark integré (1680×1050, 1920 x 1080, DirectX 10, Détails élevés, AA 4x et 1024 x 768, Low détail) Nous nous sommes attachés aux performances mais aussi à la qualité de l'EPU permettant d'abaisser la gourmandise énergétique. L’EPU en action. Nous avons vu qu’Asus déploie tout un arsenal pour proposer une gestion poussée de l’énergie. Le plus intéressant est une solution capable d'améliorer le rendement énergétique de la configuration, c’est-à-dire, ne pas toucher aux performances en diminuant seulement les besoins énergétiques. L’EPU est activé par voie logicielle et non avec l’interrupteur sur le PCB. L'interface de gestion donne trois profils différents d'optimisation avec "Auto", "Haute performance" et "Economie d’énergie maximale". Chaque profil est utilisé sans aucune intervention sur ses paramètres. Des mesures de consommations sont faites mais également quelques benchs afin de s'assurer que les performances ne changent pas. Le profil "Auto+" correspond au mode "Auto" avec la sélection « Optimized » pour le DIGI+ VRM Phase control. Le mode "Economie d'énergie" affiche des résultats surprenant avec une baisse de la demande de plus de 170 Watts en burn. Cette réjouissance est de courte durée lorsque nous exécutons quelques benchmarks. Ils confirment une baisse de performance avec par exemple sous Cinebench R10 un temps de calcul passant de 25 secondes à 82 secondes. Ce mode n'a donc pas vraiment d’intérêt puisqu'il fait perdre tous les avantages d'un Core i7-3960x. Il vaut mieux dans ce cas opter pour un processeur moins gourmand et moins performant, un choix judicieux pour faire des économies financières importantes. Le mode "Auto" se montre par contre intéressant. la puissance de la machine ne subit aucun changement tandis que la consommation s'abaisse de 1 à 19 Watts selon la charge. Sans conséquence sur les performances, il serait dommage de s'en passer. Mieux encore, il est possible d'améliorer encore la pertinence de l'EPU en paramétrant sur « Optimized » le DIGI+ VRM Phase control. L'effet est visible au repos avec 5 watts de gagnés mais également en burn. Au final, nous gagnons encore quelques petits Watts. Là encore, le CPU donne toujours le meilleur de lui même. Au final, l' EPU en mode "Auto+" abaisse de 5 à 22 watts la demande énergétique soit un gain entre 1 et 5,5 euros à l'année en considérant une utilisation de 6 heures par jour. L'environnement est aussi gagnant avec un rejet de gaz à effet de serre en baisse de 0,51 kilogramme à 2,15 kilogrammes. Avec le mode EPU "Auto+", la consommation chute en moyenne de 6,8%. Nous avons donc un rapport Perf/Watt optimisé et un pari gagné. Avec les résultats de nos nombreux tests, nous avons compilé trois types d’usage courant : Bureautique, Multimédia et Jeux. L’indice 100 de référence correspond aux scores obtenus avec un Core i7-2600k monté sur une carte mère P8P67. Comme nous pouvons le voir, le P9X79 équipé du Core i7-3960x se montre plus efficace dans les trois cas. Cependant, l’écart n’est pas de même grandeur. Nous n’avons pas choisi des applications spécifiques pour mettre en avant la dernière vitrine technologique d’Intel. Cette puce, qui est aujourd’hui le processeur le plus puissant du marché, dispose de six cœurs physiques et 12 cœurs logiques. Elle fait un malheur dans des applications massivement « multithreadées » comme Cinebench R11.5. Dans de telles conditions, la différence peut atteindre +65%, ce qui est impressionnant. Il y a cependant une différence fondamentale entre performance théorique et performance pratique. L’ensemble de l’écosystème autour du processeur est à prendre en considération. Un exemple frappant touche les scores sous différents jeux. Lorsque la carte graphique joue pleinement sa fonction, les résultats entre le Core i7-2600K et le Core i7-6930x sont très proches. Il en est tout autrement avec une basse définition. L’application utilisée joue également un rôle prépondérant. Blender 2.49 apprécie le Core i7 3960x mais il n’en tire pas le maximum car sa fonction de rendu n’exploite que 8 threads. Nous avons un résultat similaire sous le Fritz Benchmark limité également à 8 threads. Le Core i7-3960x dispose des jeux d'instruction AVX, AES, SSE4.1 et SSE 4.2. Cela lui donne du punch avec un câblage matériel spécifique pour l'exécution de certaines tâches. Par exemple sous TrueCrypt 7.0a, le support de l'accélération AES est un l'origine d'une accélération de plus de 400%. Notons que le Core i7-2600K profite aussi de cette fonctionnalité. Au final, la P9X79 donnera le meilleur d’elle-même dans un environnement d’épanouissement avec d’un côté des composants annexes très performants (unités de stockage, mémoire) et l’utilisation d’applications spécifiques sachant exploiter aux maximum les possibilités du Core i7-3960x. Dans de telles conditions, nous avons affaire à une plateforme très performante pour ne pas dire la plus puissante actuellement disponible pour le grand public. PCMark Vantage. Edité par Futuremark, PCMark Vantage est dévolu au système d’exploitation Windows (32 et 64 bits). Après de très nombreux tests sur des applications, des indices de performances sont attribués dans plusieurs types de tâches (vidéo, jeux, communication, audio, bureautique…). PCMark 7. PC Mark 7 est la dernière version de la suite PCMark. Il s'agit d'un logiciel de benchmarking dédié à l'environnement Windows 7 avec une évolution des performances dans des tâches multimédia (Entertainement), de création, bureautique (Productivity). 3DMark Vantage : Scores CPU/GPU. Signé par FutureMark, 3DMark Vantage rassemble de nombreux tests afin de connaitre les performances de la machine dans un environnement ludique sous DirectX 10. Fritz Benchmark. Fritz est un benchmark basé sur le jeu d’échec qui calcule un maximum de coups possibles et offre une comparaison basée sur les performances d’un Pentium 1 GHz. Il prend en charge les processeurs multicores. X264 FHD benchmark. Ce bench en version 64 bits évalue les performances d'une plateforme en encodage vidéo en exploitant le "codec" x264. Il utilise les derniers ravinements en la matière avec des optimisation pour les instructions AVX et SSE4. CPUMark 99. Ce Benchmark mono core donne un indice de performance après l’exécution de plusieurs calculs. wPrime. wPrime est un benchmark destiné aux processeurs multi-core developpé pour exploiter entièrement les ressources des coeurs disponibles. Cinebench R10/R11.5 et Blender 2.49B. Cinebench R10 est basé sur le logiciel Cinema 4D et permet le rendu d’une image en utilisant l’ensemble des cores de calcul disponibles. Blender 2.49B pour Windows une application open-source offrant des outils de modélisation, d’animation et de rendu d’animation 3D. Compression Winrar 3.9 et ZIP (Windows 7). Voici à présent le temps nécessaire pour la compression avec Winrar 64 bits et le module Zip de Windows 7 de 154 fichiers (384 Mo). Plus le temps est faible et plus le processeur est performant. TrueCrypt 7.0a. Cette application permet de créer des disques virtuels chiffrés. Un module d'évaluation des performances donne une bonne idée des capacités d'un processeur dans la manipulation l'encryptage EAS. Encodage Vidéo : MainConcept. A partir d’un fichier source de 340 Mo (MPEG 2 HD 1920 x 1080), nous avons lancé la création d’une vidéo en H264/AVC Pro (1920 x 1080) sous Main Concept. Excel 2010. Ce test consiste à l’exécution d'une imposante feuille de calculs. Excel 2010 tire avantage d’un processeur multicore. Les scores sont en seconde. Le plus faible correspond au processeur le plus rapide. Super Pi 2 Millions de décimales. Ce logiciel gratuit permet de calculer les chiffres après la virgule du nombre Pi , jusqu’à 32 millions. Il ne sait pas utiliser plusieurs cores. Encodage Audio : iTunes 64 bits. Encodage ACC de 10 fichiers MP3. Jeux. L’arrivée du socket LGA 2011 et de son chipset X79 a été l’occasion du lancement de nouvelle gamme de cartes mères. Chez Asus plusieurs modèles sont disponibles dont la P9X79 qui a le mérite de se positionner sur un tarif relativement accessible dans le haut de gamme. Elle bénéficie des dernières technologies du constructeur qui apportent des « plus » agréables et utiles. Nous avons apprécié l’EPU, une solution matérielle dédiée à l’optimisation de la consommation du processeur. Nos tests révèlent des économies de 7% en moyenne pour aucune baisse de performances, le ratio perf/watt s’en trouve enrichi ce qui est un très bon point. Le BIOS UEFI fait sensation. L’interface est agréable avec une prise en charge de la souris. Il faut du temps pour comprendre et maîtriser l’ensemble des fonctions dédiées aux TPU et DIGI+ Power Control. Bien que positionnée comme la toute première solution X79 du catalogue Asus, ses fonctionnalités et ses performances ne sont pas en reste, loin de là. L’agencement du PCB est bien pensé permettant par exemple l’exploitation de deux cartes graphiques triples slots. Nous regrettons son tarif, aux alentours de 225 euros sur notre comparateur de prix. Il ne s’agit pas d’un cas isolé mais du positionnement du X79 victime de son étiquette haut de gamme Carte mère P9X79 d'Asus Ecologie Points Positifs Points Négatifs DIGI + Power Control, EPU. Organisation du PCB, Paramétrage, Qualité de fabrication, Interface BIOS, Performances. Prix :(, Complexité du paramétrage, Gigabyte P9X79 Performances Qualité/prix Ecolo Le kit DDR3 Vengeance 16 Go de Corsair se compose de quatre barrettes de 4 Go afin de répondre aux attentes du contrôleur mémoire Quad Channel de Sandy Bridge-E. Orienté « Gamer », chaque module bénéficie d'une aide au refroidissement avec la présence de refroidisseurs. Leur design est agréable mais occasionne une contrainte de hauteur. Il faudra veiller à faire attention avec l’utilisation d’un ventirad tour équipé d’un ventilateur. Nous avons apprécié tout particulièrement la présence de profils XMP et la maîtrise de la consommation. Nous ne sommes pas en présence de version Low Power mais devant une solution assurant une fréquence de 1600 Mhz sous une tension de 1,5 Volt soit la recommandation du JEDEC. Avec 16 Go de capacité et proposé aux alentours de 90 euros, ce kit permet de ne plus se préoccuper d'une limitation mémoire :). Kit 16 Go DDR3 Quad Channel Vengeance Ecologie Points Positifs Points Négatifs Tension de 1,5 V. Aide au refroidissement, Profils XMP, Capacité, Prix, Qualité de fabrication, Auteur des radiateurs Kit 16 Go DDR3 Quad Channel Vengeance Performances Qualité/prix Ecolo

Carte mère Asus P9X79 : Le Core i7-3960X en action

Jerome G

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