Carte mère P55-GD65 de MSI

Voici un relevé de la consommation électrique de notre plateforme avec et sans le GreenPower actif suivant plusieurs états de charge. Le processeur tire profit des technologies CE1 et SpeedStep pour abaisser sa fréquence et son voltage. 

Notre Wattmètre confirme que le Green Power n’est pas seulement une expression mais agit réellement sur les consommations finales de notre plateforme. En moyenne, la baisse se situe entre 2,5 et 3% suivant l’état de charge.

Tout ceci se concrétise pour 6 heures d’utilisation quotidienne tous les jours de l’année par des économies financières et une empreinte carbone minimisées. D’une fourchette de 18,12 € à  47,24 € maximum, nous passons à  17,30 € à 46,45 € maximum, la différente est certes minime, mais ne ditons pas qu’un sou et un sou !

Pour l’empreinte carbone, le constat est identique avec une fourchette de rejet d’équivalent CO2 qui baisse de 5,11 kilogrammes/13,31 kilogrammes à 4,89 kilogrammes/13,09 kilogrammes.

Regardons à présent les conséquences sur notre Wattmètre de l’activation de l’OC Génie. Nous sommes juste intervenus au niveau du BIOS pour réactiver le Green Power lorsque l’overcloking est actif, par défaut l’OC Genie le désactive.

Au repos, la différence est de 4 %, ce qui n’est pas mal du tout. Par contre, à la moindre sollicitation l’écart se creuse et varie entre  23 % et 31,7 %.

Sur une année, le maximum de la  facture énergétique s’alourdie et celle de l’empreinte carbone aussi. De 46,45 € nous passons à 62,30 € soit une empreinte carbone maximale qui passe de 12,09 kilogrammes d’équivalent CO2 à 17,56 kilogrammes.

En mettant en relation l’apport de puissance que l’OC Genie permet d’obtenir, environ 13% en moyenne,  la conclusion est évidente, le ratio Performance/Watts diminue puisque la consommation électrique augmente de 23% en moyenne.

A qui la faute alors ?

Il serait bien rapide de condamner l’overcloking sans s’attarder quelques instants sur les applications utilisées et le matériel présent.

En encodage Video au format DivX ou sous le jeu vidéo World of Conflict, nous avons mesuré des gains respectifs de 23% et 20% ce qui se rapproche de 23% d’augmentation de la consommation électrique.

Ceci tend à montrer qu’une grande partie des bénéfices de l’overcloking dépend des logiciels utilisés et de la configuration matérielle exploitée. Une carte graphique poussive par exemple sera très vite l’élément qui limite les performances et empêche de conserver un bon rapport performance/watts dans certains jeux vidéo. Une application monthread se comportera de la même manière puisque nous avons vu tout au long de notre dossier plusieurs cas où parfois seulement 6% de puissance supplémentaire étaient enregistrés.

Dans cet optique, l’overcloking devient alors un défi de taille avec comme justification un devoir de conserver un ratio performance/watt identique voire même de chercher à l’augmenter.

Dans notre cas de figure, notre ratio de 1 avec des paramètres standards (fréquence, tension), nous passons à 0,91 soit un ordinateur 9% moins performant au regard de sa consommation électrique.