Test de la Maximus VII Hero, la nouvelle reine du gaming ?

Maximus VII Hero, présentation.

L’ambiance est donnée à la vue de l’emballage. La Maximus VII Hero fait partie de la gamme ROG, Republic Of Gamers,  d’Asus. Elle est livrée dans une boite assez imposante aux dimensions de 33 x 28,5 x 7,5 cm.

Un descriptif de son équipement est proposé à l’arrière tandis qu’un volet libère une fenêtre transparente dévoilant la carte. Il y a ici une présentation de ses prouesses que les joueurs devraient apprécier. Asus évoque du SupremeFX, du Sonic SoundStage, de Langard, du GameFirst III ou encore du Keybot et du Gamers Guardians. Nous verrons tout cela en détail, plus bas dans cet article.

La carte bénéficie d’un design très particulier avec un PCB noir et certaines connectiques en rouge, deux couleurs évoquant un caractère véloce. Un rétroéclairage rouge est proposé au niveau du PCB, de la puce SupremeFX et du radiateur surmontant le soudbridge. Ceci donne une touche unique surtout avec d’autres petits effets visuels comme l’éclairage (désactivable dans le BIOS) des boutons Power et Reset et des radiateurs avec un revêtement en nickel noir.

Il est plus que conseillé de disposer d’un boitier avec fenêtre latérale pour ne pas manquer ce spectacle.

La carte est une solution au format ATX. Il prend en charge Haswell, Haswell Refresh et la prochaine génération de processeur Intel.

Un maximum de 32 Go de DDR3 peut être installé via quatre slots DIMM supportant des fréquences de 1333 MHz à 3200 MHz en passant par 3100, 3000, 2933, 2800, 2660, 2600, 2400, 2200, 2133, 2000, 1866, 1800 et 1600 MHz. Il y a donc de quoi faire. La gestion des profils XMP, pour un paramétrage automatique de la mémoire vive, est prise en charge.

Un ensemble de deux ports PCIe 3.0 x16 sont présents. De couleur rouge, ils proposent du x16 en mono-carte et du x8/x8 en dual cartes. Ils se complètent avec un troisième port PCIe 2.0 x16 (noir) en x4 et trois PCIe 2.0 x1. Le dernier est cependant désactivé ainsi que le connecteur M.2 si le PCIe 2.0 x16 est actif en x4.

Le chipset Z97 prend en charge six connecteurs SATA 6 Gb/s avec support des modes RAID 0, 1, 5 et 10 et un connecteur M.2. Une puce AsMedia ajoute deux ports SATA 6 Gb/s supplémentaires.

La partie réseau est confiée à une solution Intel I218-V tandis que l’audio propose du SupremeFX.

Du côté de la connectique, l’USB ne manque pas avec un total de 13 ports dont 6 en USB 3.0. L’arrière de la carte propose un PS2, deux USB 2.0, un bouton USB BIOS Flashback, des sorties vidéo HDMI, VGA et DVI-D ou encore quatre USB 3.0 et les classiques Jacks audio 3,5 mm. L’agencement du PCB est pensé pour accueillir un SLI ou du Crossfire avec un espace généreux entre les deux ports PCIe x16 rouges. De même, le positionnement des ports SATA à 90° limite les problèmes d’incompatibilité avec une longue carte graphitique.

La carte prend en charge trois ventilateurs boitier (PWM ou non) ainsi qu’une double alimentation pour le système de refroidissement du processeur. Un watercooling tout en un peut ainsi se brancher très facilement avec une alimentation dédiée à la pompe et l’autre à la gestion du ou des ventilateurs.

Asus équipe sa carte de plusieurs raffinements avec des boutons Power et Reset, sa technologie MemOK, pour trouver une solution automatique avec des barrettes mémoire récalcitrantes et un affichage Debug LED. Nous avons également le Keybot, une option permettant d’assigner des macros aux touches F1 à F10 à un clavier branché à un port USB dédié. Asus parle d’un microprocesseur dédié assurant la prise en charge de raccourcis pour le multimédia (lecture, son, email ou encore extinction du PC) et des touches F11 pour booster instantanément le processeur et F12 pour créer des profils mémoire.

La Maximus VII Hero veut incarner une référence pour le jeu. Sa mécanique s’en retrouve renforcée avec des améliorations divers rassemblées sous le terme générique de Gamer’s Gardian. Certains sont communs à beaucoup de cartes mères comme un panneau Q-shield qui n’est pas tranchant ou un loquet de fermeture au niveau du port PCIe 3.0 x16.

D’autres sont moins démocratisés comme un fusible supplémentaire contre les surtensions et les court-circuits, une plaque arrière avec Pad thermique et certains composants renforcés contre les décharges électrostatiques et des condensateurs métalliques noirs 10k.

De son côté, le SupremeFX est là pour répondre à certaines prérogatives audio. Asus  parle d’une protection contre les interférences électromagnétiques, de 8 sorties audio plaquées or, d’une détection de l’impédance d’un casque (en dessous de 65 / 65 ~ 150 / 150 ohms ou plus) pour un ajustement automatique de l’amplificateur intégré ou encore d’un bouton SoundStage sur le PCB permettant de sélectionner parmi quatre profils un environnement sonore selon le type de jeu (FPS, course, combat ou sport).

A cela s’ajoute plusieurs applications dédiées sous Windows ainsi que le Sonic Radar 2.0 exclusif aux jeux FPS. Ce  logiciel propose, en surimpression sur l’écran, de dévoiler la position des adversaires et des coéquipiers. Il détecte les sons produits par les autres joueurs (bruits de pas, de tirs, voix, etc.) et les affiche à l’écran.