A l’usage
Avec son format compact, elle fait les yeux doux à la majorité des joueurs puisque sa courbure et l’accès au différents boutons ne demandent pas des mains de géants. Son équipement est placé de telle manière que l’essentiel est au bout des doigts.
Son extrême légèreté la rend facile à utiliser. Personnellement c’est même trop car en pleine action j’ai tendance à lever la main droite pour mieux vivre l’action. Elle ne demande aucun effort pour se positionner et tous les déplacements se font très naturellement sans vraiment y penser. La présence en bundle de grips adhésifs améliore une prise en main ferme et participe à optimiser la précision du mouvement.
Comme nous l’avons souligné bien que silhouette soit symétrique, elle n’est pas une souris ambidextre. Lors de mes tests je l’ai utilisée qu’en position Claw car j’ai des mains assez grandes et sa courbure modérée ne facilite pas dans ce cas le mode Palm où la paume touche le dos du mulot. Personnellement, je conseille de l’utiliser dans ce mode (claw grip) aux regards de son poids. Il permet une grande liberté de mouvement et beaucoup de précision, deux aspects clés du gaming compétitifs contrairement à de la bureautique appréciant plutôt le confort.
Corair fait le choix d’une finition mate afin de limiter dans le temps les effets glissants et la création de surfaces brillantes. Il est difficile de savoir si c’est une réussite car il faut du temps pour le vérifier. Le capteur répond bien et se montre particulièrement performant sur un tapis. Cet équipement est à privilégier pour profiter pleinement des capacités de ce mulot.
Par contre, le câble USB de charge est assez rigide ce qui n’aide pas lorsqu’elle est en charge et qu’il faut l’utiliser. Le mode filaire est donc à oublier pour le gaming.
Notons que même si Corsair évoque sa Sabre V2 Pro comme une souris pour les pros jouant à des jeux de tirs compétitifs, elle se montre tout à fait capable de répondre à des besoins plus modestes comme des titres d’action comme Diablo 4. Elle peut aussi s’utiliser dans des usages plus classiques comme de la bureautique, du surf, de la retouche photos du montage vidéo et bien d’autres activités. Sa mécanique assure du confort et de la précision mais comme souligné un peu plus haut, ses modestes dimensions limitent son confort. De plus, elle n’est pas conçue pour accompagner un ordinateur portable. Il lui manque le Bluetooth et l’usage de son dongle sans fil et de son câble de charge USB n’est pas vraiment idéal.
Sa personnalisation ne passe pas par le HUB applicatif iCUE. Corsair inaugure, à l’image de Fractal Design, un outil en ligne le Corsair Web Hub.
Cela évite l’installation d’application dédiée et la présence de processus en arrière-plan qui peuvent ralentir le PC. Les ajustements deviennent simples et rapides via un simple navigateur connecté à internet.
Le service offre la même chose qu’une application dédiée allant du réglage des DPI à la personnalisation des boutons en passant par la création de macros, du paramétrage du polling rate. Tous ces ajustements se sauvegardent dans un profil enregistré dans la mémoire interne de la souris.
Par contre, la mise à jour Firmware demande de télécharger une archive au format Zip, de la décompresser puis de lancer un exécutable, une approche pas forcement simple pour les néophytes.









