Claviers-Souris

Test de la souris gaming ROG Spatha d’Asus

Souris ROG Sparta, présentation

Asus propose depuis quelques temps une souris gaming très haut de gamme, la Spatha. Facturée entre 160 et 170 €, elle est présentée comme la solution ultime avec en poche toutes les technologies de pointes. Sa philosophie est de proposer au joueur une sorte de « must have » du moment.

Le programme touche à la mécanique, au design et à la philosophie. L’utilisateur peut personnaliser sa souris, choisir son mode de connexion et profiter d’une ribambelle de technologies.

Au premier regard, cette Spatha impose avec une assise large et une coque à la surface étendue. Ce choix offre une prise en main efficace et sure mais peut surprendre les petites mains.

Les droitiers sont à l’honneur avec un design non ambidextre. Asus exploite plusieurs matériaux et revêtements. Cette pluralité se retrouve également vis-à-vis de la forme mariant « rondeur » et « cassure ». La souris affiche des dimensions de 89 x 137 x 45 mm pour un poids sans câble de 178 grammes.

Elle se veut donc imposante et assez lourde. Sa manipulation demande un petit temps car les mouvements doivent être assurés.

Nous avons une finition noire titane avec l’usage d’un châssis en alliage de magnésium et d’une coque en plastique. Des zones latérales caoutchoutées avec motifs maya accueillent le pouce et l’auriculaire tandis que l’annuaire bénéficie d’un espace dédié. Du coup, les clics droit et gauche sont assurés par l’index et le majeur.

Au total, douze boutons programmables sont proposés. Cette profusion lui permet de faire les yeux doux aux joueurs adeptes des MMO et RPG.

Le pouce a accès à six boutons de manière naturelle. Si l’ergonomie est bien pensée, elle s’accompagne d’un défaut, le pouce reste constamment en contact avec l’un d’entre eux. Leur fermeté au clic permet d’éviter une activation involontaire, mais en pleine partie de jeu si la souris est levée, il n’est pas impossible de faire une fausse manipulation. A noter que ces boutons profitent de « tact switches ».

Les classiques « Droite » et « Gauche » se positionnent de part et d’autre d’une molette sensible. Elle profite d’un revêtement antiglisse et se positionne juste devant le bouton permettant de changer de résolution à la volée. D’origine, il permet de passer de 1600 ppp à 400 ppp en pleine partie de jeu afin de gagner en précision lors d’un tir contre un ennemi. Son activation est visible à l’aide d’un petit témoin lumineux. Par contre, il se « fond » dans le courbe de la coque, ce qui le rend assez difficile d’accès. Enfin, deux autres boutons (fonction par défaut page suivante/précédente) sur la gauche complète l’ensemble.

L’engin bénéficie d’un éclairage RGB personnalisable. Il vise trois zones de la souris (boutons latéraux, logo arrière et molette).

Cette Spatha propose deux modes de connexion aux PC, l’un sans fil et l’autre en USB. Dans le premier cas, il est nécessaire de connecter le récepteur sans fil à un port USB de sa machine.

Ce récepteur joue également le rôle de dock de chargement. La souris se positionne à la verticale à l’aide d’un système d’aimantation bien pensé. Asus utilise sur le récepteur (technologie RF 2.4GHz) un éclairage pour indiquer l’état d’alimentation.

Un code de trois couleur permet de connaitre le niveau de charge avec pour le vert un système opérationnel, une batterie moyenne pour de l’orange et le besoin de procéder à un rechargement si le témoin lumineux passe au rouge.

Coté mécanique, un capteur laser de 8200 ppp est de la partie. Il s’accompagne d’une mémoire embarquée pour la sauvegarde des paramétrages tandis que des Switches Omron assurent les contacts. A ce sujet nous parlions en début d’article d’une personnalisation possible de la souris. Si l’éclairage est « customisable », il est aussi possible de personnaliser les Swictches de deux boutons droite/gauche.

Un tournevis cruciforme, livré en bundle, permet de désolidariser la coque du châssis pour remplacer ces deux Switches Omron garantis pour un minimum de 20 millions d’activation.

Asus propose à ce niveau un second jeu de solution en bundle (pression un peu plus conséquente mais une endurance 10 fois moins importante). La Spatha est aussi compatible avec les références suivantes

  • Switches Omron D2F Series : D2F, D2F-F, D2F-01, D2F-01F
  • Switches Omron D2FC Series : D2FC-3M, D2FC-F-7N, D2FC-F-7N(10M), D2FC-F-7N(20M)

A noter que le fait de pouvoir la démonter donne accès à sa batterie interne de 1000 mAh.

Elle est amovible et peut donc se remplacer en cas de défaillance.

Asus évoque également du 150 IPS et une mécanique capable d’encaisser  une accélération de 30 G tandis que la fréquence d’envoi des données peut atteindre les 2000 Hz en filaire là où le standard des souris gaming table sur du 1000 Hz soit 1ms.

Si techniquement nous avons une qualité à l’usage, c’est discutable car à une telle fréquence le port USB est fortement sollicité ce qui se traduit par une occupation processeur plus importante. Du coup, toutes les ressources ne sont pas dédiées au jeu. Ce que l’on gagne d’un côté et perdu de l’autre.

La souris assure sa glisse à l’aide de quatre patins. A l’usage, nous n’avons rencontré aucun problème, les déplacements sont fluides. Cependant le poids étant conséquent, un travail du poignet est inévitable afin de faire face à l’inertie du mulot. Il n’est pas impossible qu’après quelques heures d’utilisation une certaine fatigue se ressente.

Review Overview

Ergonomie
Qualité
Equipement
Prestation / Prix

réactive et précise

La Spatha est une souris haut de gamme pour PCtistes exigeants. Son look, ses matériaux et ses différentes technologies la propulsent comme une vitrine technologique au catalogue d’Asus. Le positionnement tarifaire le confirme avec un prix se situant entre 160 et 170 €. A la clé, les prestations sont là avec une mécanique solide, de la réactivité, de la précision, de la personnalisation, de la customisation, deux modes de communication avec un PC (sans fil ou non), douze boutons programmables et un capteur de qualité. Ses dimensions, son design pour droitier ou encore son poids sont par contre des freins pour ces usages. Elle répond naturellement à tous les usages mais le poignet est sollicité tandis que les puristes lui reprocheront son gabarit pouvant freiner les ardeurs des amoureux de FPS. Ils préfèreront une solution plus légère et donc plus maniable. Ceci explique son positionnement pour les titres MMO ou RPG grâce à la présence de six boutons en latéral près à être actionnés par le pouce.

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Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

Voir commentaires

  • J'ai jamais compris cette sorte de mode qui consiste a mettre tous les boutons de la souris sous le pouce. Le pouce, enfin chez moi en tout cas, est un des doigts les moins mobiles. Par contre l'index.... lui est très mobile.

    Donc j'aurais préféré plein de boutons (plus petits) sous l'index. De plus, j'ai pas mal joué a des fps, genre bf3/4. Dans l'action, il est vraiment trop simple d'appuyer par erreur sur le bouton qui se trouve sous le pouce, pour la bonne raison que le pouce sert aussi a tenir la souris.

    Si mon avis peut aider a faire avancer l'industrie du jeu de quelques centimetres dans la bonne direction, c'est toujours ça.

    D'ailleurs le probleme se pose aussi avec les claviers. Les touches zqds, c'est fait pour écrire, pas pour jouer. D'ou l'intérêt d'avoir déjà un pavé numérique standard amovible par exemple. Avec quelques touches en plus pour utiliser l'auriculaire du style des touches de pgdn, pgup accessible avec le petit doigt.

    A+

    • "D’ou l’intérêt d’avoir déjà un pavé numérique standard amovible par exemple"
      Le Claymore propose cette fonctionnalité.

  • En jeu on ne vois pas le bouton de la souris assigné car obliger de mettre un raccourci de clavier , du coup cela me perturbe pour jouer correctement ( pas assez de fonction de souris a choisir certain sont inutile pour le jeu ) on ne change jamais de dpi en plein jeu par exemple

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Jerome G

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