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Les technologies Wi-fi et Bluetooth inquiètent

Les technologies sans fil continuent du soulever des interrogations.

Plus particulièrement, l’Office Fédéral de l’Environnement suisse vient de terminer une nouvelle étude portant sur l’impact sanitaire des rayonnements hautes fréquences. Les téléphones mobiles et les terminaux Wi-fi ou Bluetooth étant directement concernés.

Cette dernière incorpore les recherches parues entre 2003 et 2006 tout en considérant certains résultats de la réaction de cellules et d’animaux aux rayonnements à haute fréquence.

Il en ressort :

  • Qu’il est “probable” -c’est à dire constaté à plusieurs reprises, de manière relativement cohérente et indépendante – que le rayonnement des téléphones mobiles modifie l’activité électrique du cerveau et les phases de sommeil.
  • Qu’il est “probable” qu’une utilisation fréquente du téléphone mobile provoque une augmentation des symptômes non spécifiques tels que maux de tête, sensation de fatigue, difficultés de concentration, malaises et échauffements de la peau.
  • Qu’il est “possible” – on entend ici qu’un rapport avec le rayonnement à haute fréquence existe éventuellement mais que celui-ci n’est pas certain- d’avoir des perturbations du sommeil et une augmentation du risque de leucémie à proximité d’émetteurs de radio puissants.
  • Apparaît également comme “possible” un risque accru de tumeurs du cerveau associé à une utilisation intensive du téléphone mobile pendant plusieurs années.

De plus, ce document souligne que les données scientifiques permettant d’évaluer les risques du rayonnement à haute fréquence pour la santé restent très lacunaires et qu’il n’existe pas encore assez d’étude à longue durée portant sur l’homme dans son environnement naturel.

Concernant ces derniers points, un programme national de recherche sur quatre ans vient d’être lancé sous l’appellation “RNI. Environnement et santé” regroupant le financement de onze projets de recherche.

En attendant, le principe de précaution est pratiqué avec la mise en place, dès 1999 par le conseil Fédéral, de valeurs limites beaucoup plus sévères (environ 10 fois) que celles adoptées par la plupart des pays européens pour les lieux où les personnes séjournent longtemps.

Pour lire le rapport détaillé et en francais, c’est ici Logo PDF

Pour lire le communiqué de presse, c’est par là : Électrosmog: les lacunes dans les connaissances subsistent .

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

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