Intel travaille sur des solutions pour diminuer les déchets électroniques et renforcer la réparabilité des ordinateurs personnels (PC). L’entreprise a dévoilé son approche «
», qui s’inscrit dans une démarche durable inspirée par le mouvement en faveur du “droit à la réparation“.Cette initiative repose sur trois niveaux de modularité : en usine, sur le terrain et pour l’utilisateur final. Selon l’article de blog publié par Intel, les changements concernent principalement les ordinateurs portables et les mini-PC. L’objectif est de faciliter les réparations et les mises à niveau tout en réduisant l’impact environnemental.
PC, la modularité au coeur de la révolution “verte” ?
Pour les ordinateurs portables, Intel propose d’abandonner la conception de cartes mères tout-en-un. À la place, une approche modulaire comprend une carte mère principale et deux modules d’E/S interchangeables. La base reste commune tandis que les modules pourraient être utilisés sur différents segments de marché, simplifiant la production et réduisant les coûts d’ingénierie.
Intel évoque divers formats d’ordinateurs portables, allant des modèles légers et sans ventilateur (10 W), à des configurations plus puissantes avec un ou deux ventilateurs avec des enveloppes thermiques allant jusqu’à 30 W.

Pour les mini-PC et les stations de travail compactes, Intel propose de segmenter les composants clés en modules distincts pour
- le CPU,
- le GPU
- et le contrôleur de plateforme (PCH).
Cette approche simplifie les réparations et facilite les mises à niveau. Il devient possible de remplacer des sous-systèmes spécifiques, tels que les connecteurs USB-C. Par exemple, un port USB-C endommagé pourrait être remplacé sans devoir changer toute la carte mère, réduisant ainsi les coûts et le gaspillage.

Pour le moment Intel ne donne pas de calendrier précis pour la mise en œuvre de tels changements.
Source : Intel