Politique et économie

3e édition du guide Pour une high-tech responsable

Pour la troisième fois, Greenpeace met à jour son classement “Pour une higt-tech responsable”. Pour rappel, cette notation vise à mettre en avant les efforts ou le laxisme de chacun des 14 sociétés choisies. L’attribution des notes se fait sur les informations publiquement disponibles.

Comme nous l’avons souligné, il semble bien que cette étude, mise à jour périodiquement, crée une véritablement compétition à tel point que la prise de conscience des sociétés et leurs engagements se traduisent aujourd’hui par le fait que 9 entreprises sur 14 atteignent une note supérieure ou égale à 5 / 10.

Le grand gagnant de cette première édition 2007 est Levono avec un bond gigantesque de la dernière place à la première place par rapport a l’édition d’Août 2006. Greenpeace souligne que Levono a su prendre ses responsabilités et a mis en place des services de reprises et de recyclage dans tous les pays où sont commercialisés ses produits.

Troisième Classement

Apple conserve sa dernière place en laissant de côté ses responsabilités environnementales. « Aussi décevant qu’étonnant de la part d’une entreprise qui se veut leader en matière de design et surfe sur une image d’extrême modernité. Le score d’Apple est mauvais sur presque tous les critères : rejet du principe de précaution, refus de divulguer sa liste de substances contrôlées, absence d’échéance sur l’élimination du PVC, aucun engagement en faveur de la substitution de tous les usages de retardateurs de flamme bromés (RFB), aucun plan de reprise et de recyclage des produits obsolètes… » souligne Greenpeace

Nokia, malgré la perte d’une place dans ce nouveau classement, reste très actif sur la prise de conscience de ses responsabilités environnementales avec par exemple le lancement des premiers téléphones portables sans aucun composant traité par des retardateurs de flamme bromés (RFB) et l’élimination de l’usage du PVC dans ses nouveaux ordinateurs portables.

Une mention spéciale est accordée à Sony Ericsson présent dans le trio de tête pour sa prise de position claire avec la mise en place d’une échéance (1er janvier 2008) concernant l’élimination des substances toxiques tels que les phtalates, le berylllium et certains usages de composés “Ce fabricant va donc au-delà de ce que demande la directive RoHS (Restriction des substances dangereuses dans les produits électroniques)“, conclut Yannick Vicaire. “ Si Sony Ericsson en est capable, qu’attendent les autres entreprises pour lui emboîter le pas ?

Troisième Classement Général

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

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