Politique et économie

Affaire Apple-Greenpeace : le rebondissement

Depuis maintenant presque 1 année (25 août 2006), Greenpeace élabore un classement concernant 14 grands constructeurs selon les efforts et le laxisme de chacun devant ses responsabilités environnementales.

Pour rappel, l’attribution des différentes notes se fait sur les informations publiquement disponibles dans les domaines suivants :

  • Politique et utilisation de certaines matières premières (5 critères) :
  • Politique et pratique sur les déchets que génèrent leurs produits en fin de vie (4 critères).

Pour plus de détails, nous vous invitons à relire notre actualité : Greenpeace note les constructeurs d’électroniques

Malgré certains efforts, la firme Apple reste désespérément classée parmi les derniers (voir le dernier rapport de Greenpeace : 3e édition du guide Pour une high-tech responsable) soulevant du coup de nombreuses questions et critiques sur sa réelle volonté d’agir.

Afin de se faire entendre et souhaitant peut être beaucoup plus de transparence, Greenpeace est allé même plus loin en mettant par exemple en ligne un site Internet à l’image de celui d’Apple afin de montrer du doigt les nombreux problèmes environnementaux auxquels Apple se doit de faire face.


Pour découvrir ce site c’est ici

Dans un tel contexte, trouvant une justification ou non, Steve Jobs sort de l’ombre et tente d’ouvrir le dialogue avec la mise en ligne d’une lettre concernant la philosophie d’Apple envers la protection de l’environnement et ses choix en terme de communication.

Après une introduction, où l’étonnement face aux critiques de certains organismes environnementaux est souligné, Steve Jobs rappelle que la communication n’a jamais jusqu’à présent été la politique principale d’Apple. S’adressant directement aux clients et actionnaires de la marque (les organismes écologiques ne sont pas cités), il avoue qu’une telle démarche n’est plus d’actualité et qu’Apple se doit désormais d’être plus communicatif sur son travail dans le domaine environnemental.

Passant en revue un grand nombre de produits chimiques, la mise en place de plan d’action se dévoile comme par exemple ce qui concerne l’élimination de l’arsenic, du PVC et des FB.

Cette lettre renseigne également sur la prise de position d’Apple concernant ses déchets et leurs recyclages.

Rappelant que depuis 1994, le recyclage est présent, nous apprenons que la firme recycle 13 % de ses produits (vendus 7 ans plus tôt) en terme de poids et que le but est d’atteindre 30 % à l’horizon 2010.

Steve Job insiste sur le fait que l’ensemble de ces procédés de recyclage se font aux Etats unis, en Amérique du Nord marquant ainsi la position d’Apple face aux problèmes graves des produits en fin de vie se retrouvant en Chine ou dans les pays en voie de développement.

Relire nos actualités à ce sujet :

La conclusion laisse entendre une communication plus présente, actualisée une fois par an, tout en s’enrichissant de bien d’autres notions dans le domaine du développement durable.

Steve Job exprime également ses regrets sur ce manque de dialogue de la part d’Apple.

Ce courrier est une première pour la marque à la pomme, montrant peut être que l’expression” Vivons heureux, vivons cachés” et loin d’étre applicable dans tous les domaines surtout si ces derniers concernent le respect de notre planète.

Merci à Krynn pour l’information ! Top

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

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