B&L Evolution propose, sur son site internet, de suivre la campagne présidentielle sous un angle nouveau, celui de l’écologie et de la pertinence de chaque candidat à apporter une attention particulière à la diminution de ses émissions carbone.
Les cinq plus importants candidats (candidats pressentis pour dépasser la barre des 5% au premier tour) à la présidence de la république sont désormais surveillés. Chaque semaine, B&L Evolution publie le cumul des émissions de gaz à effet de serre liées aux dépenses allouées aux campagnes.
L’analyse se fonde sur les quatre postes principaux,à savoir, les émissions liées au siège de campagne (comprenant les permanents), aux différents meetings, aux déplacements du candidat et enfin aux impressions des documents obligatoires et autres documents de communication.
Copyright BL Evolution
A quelques jours du premier tour, une tendance se dégage, les campagnes de Marine Le Pen et François Bayrou sont à l’origine des plus faibles émissions carbone. Pour les cinq candidats, les meetings et les impressions sont les postes les plus pollueurs. En détail le meeting est l’élément différenciant le plus les candidats. L’analyse montre que la stratégie sur le terrain est différente d’un candidat à l’autre. Notre confrère note par exemple que « François Hollande ayant tenu 18 meetings soit autant que Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et François Bayrou réunis. Quant à Nicolas Sarkozy, il a pris la parole à 12 reprises pour un cumul de 68 500 personnes, soit 9000 de plus que François Hollande. «
Au final du 20 mars au 8 avril, les campagnes présidentielles de Bayrou, Hollande, Le Pen, Mélenchon et Sarkozy sont à l’origine d’une pollution en émission CO2 équivalent à 488 tours du monde en voiture.
Copyright BL Evolution
