Après la cassette vidéo, le DVD et le Bu Ray, l’industrie du cinéma se lance dans la commercialisation des œuvres de l’esprit sur Clé USB. Un accord entre la Paramount et Kingston ouvre un nouveau marché de distribution avec la commercialisation de clés USB Kingston contenant un œuvre cinématographique de la Paramount.
La première offre concerne le film Transformers 2, disponible aux Etat Unis. Il est proposé sur une clé Kingston DataTraveler de 4Go au prix de 30 $. Le film semble être verrouillé à l’aide d’une DRM, mais sa copie sur l’ordinateur est possible.
Bien que ce nouveau marché puisse être bénéfique à Kingston, il est étonnant qu’à l’heure de la taxe carbone, de la recherche aux économies, au recyclage et à l’augmentation de la durée de vie des appareils, l’industrie cinématographique cherche à tout prix à conserver un mode de consommation physique pour des biens immatériels par nature.
Est-ce que le souhait de matérialiser des œuvres accroît l’importance du droit d’auteur ? Le piratage sur Internet, présenté comme du vol se voit confronté au fait qu’il n’est pas réellement question de vol, mais plutôt de copie, l’original étant toujours en possession de son auteur.
Il devient tentant de penser qu’un cinéphile passionné peut alors se retrouver avec une centaine de clés s’il veut se constituer une vidéothèque. Un suréquipement qui ne trouve pas sa place aujourd’hui, du moins à nos yeux, mais un moyen peut être de justifier plus simplement d’avoir acquis le droit de visionner les œuvres.
Il y a encore beaucoup de chemin à faire sur ces questions, mais dont l’HADOPI II fraichement votée apportera sûrement les bonnes réponses…
Source : PC World
C’est aussi un excellent moyen de revendre encore et encore les mêmes œuvres amorties depuis des années et de continuer à s’enrichir.
Imaginez, les mêmes procédés dans d’autres industries…
Tant que le consommateur répond présent avec la main au portefeuille, pourquoi sans privé :):)
Et encore de la pollution électronique en vue… Pourquoi, ces personnes ne se rendent pas compte de cela. Où va donc passer tous ces futures déchets ?
Sûrement dans un pays du Tiers Monde (je sais que ce terme est démodé mais dans la réalité des faits, c’est bien de cela qu’il s’agit), où de pauvres enfants subiront encore les conséquences de notre monde de surconsommation.
Je suis vraiment triste…
En effet, nous avons fait écho à plusieurs reprises sur GinjFo de ce grave problème.