Politique et économie

Piratage informatique : Des doutes sur le changement climatique

A quelques jours de la conférence de Copenhargue, un groupe de pirates informatiques a mis en ligne de nombreux courriers électroniques dérobés sur les serveurs de l’unité de recherche climatique d’East Anglia au Royaume Uni.  Il s’agit de treize années de correspondance entre chercheurs Européens et américains.

Cette simple affaire de piratage au départ est entrain de prendre une tournure bien étrange car le CRU de l’université de l’EAST Anglia fournit les courbes de reconstruction des températures au GIEC qui soutient la thèse d’un réchauffement planétaire, bien que l’on parle plutôt aujourd’hui de changement climatique.

Or,selon certains des documents dérobés et publiés, les données permettant d’établir les graphiques porteraient à caution.

Plus particulièrement un message de 1999 de Phil Jones, directeur du CRU, qui parle d’une « astuce » afin de “masquer” une divergence, dans certains jeux de données.

“Je viens de finir d’utiliser l’astuce de Mike (NDLR : Michael E. Mann, à l’origine de la courbe en crosse de hockey) de Nature (NDLR : la fameuse revue scientifique) qui consiste à incorporer les vraies températures à chaque série depuis les 20 dernières années (i.e. depuis 1981) et depuis 1961 pour celles de Keith afin de masquer le déclin.

Phil Jones vient de prendre la parole sur  le site de l’ UEA afin de mettre les choses au clair. Il confirme tout d’abord  l’authenticité du message et souhaite apporter une explication face aux très nombreux commentaires publiés. Ils sont mal informés et hors contexte, souligne-t-il.

Cette correspondance fait référence à un diagramme qui a été utilisé lors du World Meteorological Organisation’s statement sur l’état du climat global terrestre en 1999. Le schéma comporte trois courbes montrant 50 ans de variations de température moyenne face aux 1000 dernières années.

Le fameux mot « Astuce » qui soulève tant d’interrogation a été ici employé de façon familière. Il est utilisé dans le cadre de l’établissement d’une des trois courbes (verte selon Phil Jones)  qui utilise des données indirectes de mesures jusqu’en 1960 (étude de carottes glacières par exemple) puis de températures réelles à partir de 1961.

Ce message et d’autres faisant mention, selon lepost.fr, de manipulation de données, de doutes sur la réalité du réchauffement et encore de destruction de preuve deviennent dès lors une mine d’arguments pour les sceptiques de la menace climatique.

Reste qu’il faut être très prudent face à une telle affaire car s’il existe bien des expressions « bizarres », ce que nous ne pouvons absolument pas vous certifier, il faudrait d’une part les authentifier puis les remettre dans leurs contextes et ensuite posséder tout le savoir et la connaissances de leurs auteurs afin de les expliquer.

Il n’en demeure pas moins que la crédibilité du CRU et du GIEC est mise à rude épreuve.

Jerome G

Issu d’une formation scientifique. Aime l'innovation, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

2 commentaires

  1. L’affaire est bien plus importante que cela. Tout, dans les échanges d’e-mails, laisse à croire que les scientifiques du GIEC sont des faussaires et des fraudeurs. La preuve :

    Le Wall Street Journal résume la situation ce samedi :

    « Une lecture partielle des courriels démontre que, dans beaucoup de cas, les climatologues révèlent que leurs propres travaux ne sont pas concluants. Dans d’autres courriels, ils discutent de comment dissimuler des désaccords entre eux afin de présenter une position « unifiée » du changement climatique. Dans au moins un courriel, on conseille à ces climatologues de « renforcer » leurs conclusions au sujet du changement climatique et d’événements climatiques extrêmes parce que les responsables gouvernementaux d’un pays préparaient « un gros événement médiatique ».

    Le Daily Telegraph australien est frappé par le fait que les climatologues « réchauffistes » veulent que le climat change, peu importe les conséquences afin de voir leurs théories se réaliser. Jones aurait ainsi écrit : « En fait, j’aimerais bien que le changement climatique se produise, la science aurait alors été confirmée, peu importe les conséquences. » (fichier 1120593115.txt) Andrew Bolt rappelle lui aussi que Phil Jones et ses confrères sont inquiets du manque de réchauffement ces dernières années et du fait que le réchauffement a surtout lieu sur les continents plutôt que dans les océans (voir addenda aux courriels traduits ci-dessous).

    Ed Morrissey du site Hot Air se demande :

    « Est-ce que les scientifiques utilisent des données pour valider une théorie ou utilise-t-il des théories pour valider des données ? Les scientifiques diront que c’est la dernière option, mais nous avons affaire ici à des savants qui s’accrochent à leur théorie à un tel point qu’ils rejettent les données. Ce n’est pas de la science, c’est une croyance religieuse. »

    http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/11/scandales-ethiques-chez-les-eco.html
    http://skyfal.free.fr/?p=422

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