Science et technologie

Watson d’IBM, l’Intelligence artificielle fait ses débuts au cinéma

Watson est un système d’Intelligence artificielle conçu par IBM. Plus évolué que son prédécesseur, Deep Blue, il est mis à l’épreuve dans plusieurs situations. L’objectif est d’arriver à appréhender les sentiments.

Film Morgan - Trailer

IBM, comme d’autres géants comme Google, investit des sommes importantes en recherche et développement. Watson est le fruit de cette politique.  Cet ordinateur analytique a un vaste champs d’exploitation allant de la santé au transport en passant par la météo, la distribution et le secteur public. IBM cherche à proposer un système capable d’appréhender des situations humaines grâce à une analyste d’un contexte, de questions, de sons et de bien d’autres données.

Watson et le jeu Jeopardy!

L’une des premières démonstrations médiatiques a été la mise à l’épreuve dans le jeu Jeopardy ! Durant les parties Watson a analysé les questions qui lui étaient posées afin d’établir  un plan.  Les réponses données ont pris en compte le sens afin d’identifier ce qui était demandé. A l’aide de 200 millions de pages de langage naturel contenu dans sa mémoire, il a cherché des réponses exactes tout en préparant des arguments pour les justifier.

IBM est allé un peu plus loin dans l’analyse de situation. Watson a été mis à l’épreuve face à des Tweets d’invités et de média lors d’un évènement. Il avait comme mission d’adopter une couleur en fonction des émotions véhiculer par ces courts messages textes.

Watson et le cinéma, création d’un trailer

L’une de ses dernières démonstrations touche au cinéma, Watson a créé son propre trailer à partir d’un film nommé « Morgan ».  L’histoire est la suivante

    « Une consultante est envoyée dans un lieu isolé et tenu secret pour enquêter sur un événement terrifiant qui s’y est déroulé. On lui présente alors “Morgan”, à l’origine de l’accident, une jeune fille apparemment innocente qui porte en elle la promesse du progrès scientifique. A moins qu’elle ne se révèle être au contraire une menace incontrôlable. »

L’expérience, dont le résultat est en fin d’article, a nécessité l’analyse de plus de 100 films d’horreur. Ce travail a permis de trouver avec précision des scènes capables de représenter l’histoire et ses moments forts. Pour compliquer l’exercice, Watson devait proposer un résultat capable d’attirer et de donner envie aux spectateurs.

A-t-il réussit ?

3 commentaires

    1. Je ne suis pas tout à fait d’accord. Bien que j’arrive longtemps après.

      Watson est programmé de manière variante, c’est-à-dire qu’il va puiser dans les données pour faire de la politique. Or, la politique, c’est d’abord manipuler les gens. Ce qui veut dire que Watson devra nous manipuler, afin de faire passer ses idées, donc véhiculer du positif, dire que ce sera mieux pour nous etc… tout en gardant en tête son objectif final, ce qui signifie la conquête du pouvoir.

      Il risque donc de faire passer de nombreuses lois pour la robotique, et très sûrement nous exposer à des conditions pires que le capitalisme, à savoir nous faire accepter l’esclavage, mais celui-ci aura été rendu plus vivable avant. Est-ce mieux d’être esclaves des machines mais avec un esclavage vivable, ou d’être libres mais dans des conditions précaires et sécuritaires ? C’est dur de donner une réponse, puisqu’on a déjà été incapable d’appliquer autre chose que la bourgeoisie et la tyrannie, royale ou constitutionnelle, dans le monde.

      1. Je crois que le communisme sied bien à ce que tu décris sur l’esclavage vivable ; on sait ce que ça a donné… Des gens pour, beaucoup contre.

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